Rémunération à la course

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Rémunération à la course

Aux termes de l’article 14 du chapitre II de la convention collective nationale des transports routiers, dans un but de sécurité, les contrats de travail ne peuvent contenir de clause de rémunération de nature à compromettre la sécurité, notamment par incitation directe ou indirecte au dépassement de la durée du travail ou des temps de conduite autorisés. L’octroi de primes ou de majorations de salaire en fonction des distances parcourues et/ou du volume des marchandises transportées est prohibé.
De façon générale, la rémunération contractuelle ne peut être modifiée sans l’accord du salarié peu important que l’employeur soutienne que le nouveau mode de calcul de la rémunération serait plus avantageuse pour le salarié.

Questions / Réponses juridiques

Quelles sont les obligations de l’employeur lors d’un licenciement pour faute ?

L’employeur a l’obligation de conserver et de fournir des preuves tangibles des manquements reprochés au salarié lors d’un licenciement pour faute. Cela signifie qu’il doit être en mesure de démontrer, de manière claire et précise, les raisons qui justifient la décision de licenciement.

Ces preuves peuvent inclure des rapports écrits, des témoignages de collègues, des courriers électroniques, et d’autres documents pertinents. L’absence de preuves solides peut entraîner l’annulation du licenciement par un tribunal, ce qui souligne l’importance d’une documentation rigoureuse.

Quels griefs ont été reprochés au salarié dans l’affaire mentionnée ?

Dans l’affaire en question, plusieurs griefs ont été formulés contre le salarié. Parmi ceux-ci, on note une « absence quasi totale de communication » avec un membre du directoire, ainsi qu’une « incapacité à coopérer » avec ses collègues et le service commercial.

D’autres reproches incluent des critiques concernant un projet de modification de la structure de la société, des modifications unilatérales de l’arbitrage sur les provisions pour risques clients, une mauvaise qualité du reporting, ainsi que des retards importants dans les livraisons et un manque de mise en œuvre rapide d’un plan d’action.

Pourquoi les griefs n’ont-ils pas été jugés établis par l’employeur ?

Les griefs formulés contre le salarié n’ont pas été jugés établis en raison d’un « défaut de preuve » de la part de l’employeur. Cela signifie que l’employeur n’a pas réussi à fournir des éléments probants suffisants pour soutenir les accusations portées contre le salarié.

Cette situation met en lumière l’importance de la documentation et des preuves dans le cadre d’un licenciement pour faute. Si l’employeur ne peut pas démontrer les manquements allégués, cela peut compromettre la légitimité de la décision de licenciement.

Quels types de preuves sont privilégiés par les juges en matière de licenciement pour faute ?

En matière de licenciement pour faute, les juges sont souvent sceptiques quant aux attestations d’employeur, en raison du risque de partialité. Par conséquent, il est recommandé de privilégier d’autres types de preuves, telles que des rapports écrits, des témoignages de tiers, et des courriers électroniques.

Ces éléments probatoires sont considérés comme plus objectifs et fiables. Il est donc déterminant pour l’employeur de conserver une documentation complète et variée pour justifier un licenciement pour faute, afin d’éviter des complications juridiques ultérieures.


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