Les dispositions de la Convention collective nationale des journalistes professionnels du 1er novembre 1976 (refondue le 27 octobre 1987 et étendue par arrêté du 2 février 1988) peuvent s’appliquer au salarié occupant des fonctions de concepteur éditorial et de présentateur d’émission. Mots clés : Remuneration du journaliste Thème : Remuneration du journaliste A propos de cette jurisprudence : juridiction : Cour de cass. ch. soc. | 13 juin 2012 | Pays : France |
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Quelle est la nature de la relation de travail selon le texte ?La relation de travail, en matière audiovisuelle comme dans d’autres domaines, ne dépend pas de la volonté des parties ou de la dénomination de leur convention. Elle est déterminée par les conditions de fait dans lesquelles l’activité des travailleurs est exercée. Le lien de subordination est essentiel, caractérisé par l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur, qui a le pouvoir de donner des ordres, de contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements. Quel était le statut de Mme X dans la société de production audiovisuelle ?Mme X était associée égalitaire d’une société de production audiovisuelle et occupait également le poste de directrice générale. Elle a tenté de faire requalifier sa collaboration en contrat de travail, mais sa demande a été rejetée. Les juges ont constaté que le lien de subordination juridique n’était pas établi, car Mme X n’avait jamais reçu d’ordres ou d’instructions de la part du gérant. Quelles preuves ont été présentées pour soutenir la demande de Mme X ?Mme X a présenté une promesse d’embauche suffisamment précise, ce qui a été reconnu par les juges. Cependant, malgré cette promesse, le lien de subordination n’était pas caractérisé, car aucun bulletin de salaire n’avait été établi et aucun salaire n’avait été versé. Cela a conduit à la conclusion que sa situation ne correspondait pas à celle d’un salarié. Quelles sont les implications de la rupture de la promesse d’embauche ?La rupture de la promesse d’embauche par le futur employeur est considérée comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse, même si le futur salarié n’a pas formellement accepté la promesse. Cela signifie que, en l’absence de motif légitime, la rupture peut être contestée. Cette situation souligne l’importance des promesses d’embauche et leur impact sur la relation de travail. Quelle est la conclusion de cette affaire selon le texte ?La conclusion de cette affaire est que, bien que Mme X ait tenté de faire requalifier sa collaboration en contrat de travail, les juges ont déterminé que le lien de subordination n’était pas établi. Cependant, la reconnaissance d’une promesse d’embauche précise ouvre la voie à des implications juridiques concernant la rupture de cette promesse. L’affaire reste à suivre, ce qui indique qu’il pourrait y avoir des développements futurs. |
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