Creation et oeuvre du salarié

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Creation et oeuvre du salarié

Une chef de produit de la société KENZO PARFUMS qui a réalisé, sans que cela ait été prévu, au cours des tournages de la publicité « Flower by Kenzo », des photographies, a poursuivi son employeur en contrefaçon de ses droits patrimoniaux et moraux (la société Kenzo ayant exploité ces photographies sans autorisation de la salariée, dans le cadre d’une publicité).
S’il est exact que la personne morale qui divulgue une œuvre sous son nom bénéficie d’une présomption de titularité des droits d’auteur, ce n’est qu’à l’égard du tiers recherché en contrefaçon, ce qui n’est pas le cas en l’espèce, s’agissant d’un salarié. En d’autres termes la présomption de titularité des droits ne s’applique pas entre employeurs et salariés.
Dans cette affaire, la salariée a obtenu gain de cause. Pour chacune des photographies, celle-ci avait pris soin de choisir les meilleures conditions pour que les photographies prises reflètent l’empreinte de sa personnalité. Il importe peu que des actes préparatoires à la prise des photographies aient été réalisés par des tiers, ou encore qu’un univers similaire ait été diffusé par d’autres photographes, la salariée a entendu effectuer des choix techniques et esthétiques portant l’empreinte de sa personnalité.
La salariée a obtenu la somme de 30.000 euros en réparation du préjudice né de l’atteinte à ses droits patrimoniaux, et celle de 10.000 euros au titre de l’atteinte à son droit moral d’auteur (en raison du non respect du droit au nom et des retouches et montages faites sur les photographies).

Mots clés : Creation et oeuvre du salarié

Thème : Creation et oeuvre du salarié

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Tribunal de Grande instance de Paris | 4 novembre 2011 | Pays : France

Questions / Réponses juridiques

Quels secteurs d’activité sont touchés par le commerce électronique ?

Le développement du commerce électronique impacte plusieurs secteurs d’activité, notamment ceux qui dépendent fortement des produits physiques, comme les enveloppes en papier.

Cette transition vers le numérique entraîne une diminution de la demande pour certains biens, ce qui peut conduire à des licenciements économiques.

Les entreprises doivent alors s’adapter à cette nouvelle réalité, souvent en réduisant leurs effectifs pour rester compétitives.

Cela soulève des questions sur la légalité de ces licenciements, qui doivent être justifiés par des raisons économiques, technologiques ou organisationnelles.

Quelles sont les conditions légales pour un licenciement économique ?

Pour qu’un licenciement économique soit considéré comme légal, il doit répondre à certaines conditions précises.

La lettre de licenciement doit mentionner des difficultés économiques, une mutation technologique ou une réorganisation de l’entreprise.

Elle doit également indiquer que ces facteurs entraînent une suppression d’emploi, une transformation d’emploi ou une modification du contrat de travail.

La motivation de la lettre est déterminante et doit être suffisamment détaillée pour respecter les exigences des articles L. 1233-3 et L. 1233-16 du code du travail.

Comment la jurisprudence française aborde-t-elle les licenciements économiques ?

La jurisprudence française, notamment à travers des décisions de la Cour de cassation, joue un rôle essentiel dans l’interprétation des lois sur les licenciements économiques.

Dans l’affaire examinée, la lettre de licenciement a été jugée conforme aux exigences légales, ce qui souligne l’importance d’une motivation adéquate.

Les tribunaux vérifient si les raisons invoquées par l’employeur sont réelles et suffisantes pour justifier le licenciement.

Cela permet de protéger les droits des employés tout en offrant une certaine flexibilité aux employeurs face aux défis économiques.

Quel est l’impact des nouvelles technologies sur l’emploi ?

Les nouvelles technologies ont un impact significatif sur le marché de l’emploi, entraînant des changements dans la nature des postes disponibles.

Certaines professions deviennent obsolètes, tandis que d’autres émergent, nécessitant des compétences différentes.

Cela peut créer des déséquilibres sur le marché du travail, avec des licenciements dans des secteurs traditionnels et des opportunités dans des secteurs technologiques.

Les entreprises doivent donc naviguer dans cette transition tout en respectant les lois sur le licenciement économique pour éviter des litiges.


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