En droit, le contrat écrit du salarié à temps partiel doit mentionner la durée hebdomadaire ou, le cas échéant, mensuelle prévue et la répartition de la durée du travail entre les jours de la semaine ou les semaines du mois. Il en résulte que l’absence d’écrit mentionnant la durée du travail et sa répartition fait présumer que l’emploi est à temps complet et qu’il incombe à l’employeur qui conteste cette présomption de rapporter la preuve, d’une part, de la durée eMme Grioselcte hebdomadaire ou mensuelle convenue, d’autre part, que le salarié n’était pas placé dans l’impossibilité de prévoir à quel rythme il devait travailler et qu’il n’avait pas à se tenir constamment à la disposition de l’employeur. Cette exigence légale d’un écrit s’applique non seulement au contrat initial mais aussi à ses avenants modificatifs de la durée du travail ou de sa répartition.
Nos Conseils: 1. Sur la nullité de la requête introductive d’instance et sur la prescription: 2. Sur la demande de requalification du contrat de travail à temps partiel en contrat de travail à temps complet: 3. Sur la demande au titre des heures supplémentaires: Ces conseils vous aideront à défendre vos droits et à obtenir une décision favorable dans votre affaire. |
→ Résumé de l’affaireMme [F] a été engagée par la Sarl [R] en tant que commis de bar à temps partiel, puis à temps complet. Elle a démissionné en 2016, puis a été licenciée pour motif économique en 2018. Elle a saisi le conseil de prud’hommes pour contester son licenciement et demander des rappels de salaire, une indemnité pour travail dissimulé, des dommages-intérêts, etc. Le conseil de prud’hommes a rejeté la plupart de ses demandes, mais a jugé que le licenciement économique n’était pas justifié. Mme [F] a interjeté appel et demande à la cour de requalifier son contrat en temps complet, de lui accorder des rappels de salaire, des heures supplémentaires, etc. La Sarl [R] demande à la cour de confirmer le jugement du conseil de prud’hommes.
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