Décret n° 2023-454 du 12 juin 2023Le Décret n° 2023-454 du 12 juin 2023 a désigné l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) comme l’autorité administrative compétente pour demander des mesures visant à empêcher l’accès aux sites dits « miroirs ». Cette décision s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la diffusion de contenus illégaux sur Internet, en particulier ceux qui peuvent nuire à la sécurité publique ou à l’ordre public. La pratique des sites miroirsLes sites miroirs sont des plateformes qui hébergent une copie, totale ou substantielle, d’un site principal. Ils permettent ainsi de multiplier les sources d’une même information, rendant celle-ci virale grâce au partage par les utilisateurs. Par exemple, un site de streaming illégal peut avoir plusieurs miroirs, chacun offrant le même contenu, ce qui complique la tâche des autorités pour bloquer l’accès à ces contenus. Ces sites peuvent également reprendre des contenus qui relèvent d’infractions, tels que des discours haineux ou des contenus faisant l’apologie du terrorisme. Même lorsqu’une décision judiciaire a été rendue pour interdire l’accès au site principal, les miroirs peuvent continuer à diffuser ces contenus, rendant la lutte contre ces pratiques d’autant plus complexe. La demande de l’OCLCTICL’OCLCTIC a la possibilité d’adresser des demandes aux différents acteurs de l’Internet, notamment : – Fournisseurs d’accès Internet (FAI) : Ils sont souvent les premiers à être sollicités pour bloquer l’accès à des sites miroirs. Questions et réponsesQ : Qu’est-ce qu’un site miroir ? Q : Pourquoi les sites miroirs sont-ils problématiques ? Q : Qui peut être contacté par l’OCLCTIC pour bloquer un site miroir ? Q : Quels types de contenus peuvent être diffusés sur des sites miroirs ? Q : Que faire si je tombe sur un site miroir ? Q : Comment les utilisateurs peuvent-ils se protéger des contenus illégaux ? |
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