Harcèlement moral et licenciement injustifié

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Nos Conseils:

– Il est important de documenter et de conserver toutes les preuves des agissements de harcèlement moral subis, y compris les témoignages, les déclarations de main courante, les attestations, les conclusions d’enquête, etc.
– Il est essentiel de signaler immédiatement tout acte de harcèlement moral à l’employeur et de demander des mesures de protection adéquates pour assurer la sécurité et la santé mentale du salarié.
– En cas de manquement de l’employeur à son obligation de sécurité, il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit du travail pour évaluer les recours possibles et obtenir une indemnisation pour le préjudice subi.

Résumé de l’affaire

M. [N], ingénieur cadre informatique chez la société Bull, a été placé en arrêt maladie en 2017 et déclaré inapte à son poste en mars 2018. Malgré les propositions de reclassement de l’employeur, M. [N] a refusé les postes proposés et a été licencié pour inaptitude en juillet 2018. Il a saisi le conseil de prud’hommes de Versailles pour contester son licenciement et réclamer des dommages et intérêts pour harcèlement moral et manquement à l’obligation de sécurité. Le conseil de prud’hommes a jugé le licenciement valide mais a condamné la société Bull à verser des rappels sur indemnités compensatrices et a ordonné l’exécution provisoire du jugement. M. [N] a interjeté appel de la décision et demande à la cour de revoir le jugement et de condamner la société Bull à verser des dommages et intérêts plus importants. La société Bull, de son côté, demande à la cour de confirmer le jugement initial et de débouter M. [N] de ses demandes. L’affaire est en attente de plaidoiries devant la cour.

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