Nos Conseils :
– Sur les heures supplémentaires : – en cas de litige relatif aux heures de travail accomplies, il revient au salarié de présenter des éléments précis quant aux heures non rémunérées afin de permettre à l’employeur de répondre de manière adéquate. – Sur le harcèlement moral : – pour se prononcer sur l’existence d’un harcèlement moral, le juge doit examiner l’ensemble des éléments invoqués par le salarié, y compris les documents médicaux, et apprécier si les faits établis permettent de présumer l’existence d’un harcèlement moral. |
→ Résumé de l’affaireMadame [T] [Z] a été embauchée par la SARL Multi-Services en tant que technico-commerciale en janvier 2016. Après un arrêt maladie en mai 2020, elle a pris acte de la rupture de son contrat de travail en septembre 2020. Le conseil de prud’hommes a requalifié cette prise d’acte en licenciement sans cause réelle et sérieuse et a condamné la SARL Multi-Services à lui verser diverses sommes au titre de préavis, congés payés, indemnités de licenciement et dommages-intérêts pour harcèlement moral. Madame [T] [Z] a fait appel de certaines décisions du jugement, notamment concernant les heures supplémentaires et les dommages-intérêts. La SARL Multi-Services demande quant à elle le rejet des demandes de Madame [T] [Z] et la condamnation de cette dernière à lui verser des sommes au titre du préavis non réalisé et de l’article 1240 du code civil.
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