Abuser de l’internet perso au travail : le licenciement encouru

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Télécharger illégalement de nombreux films et séries sur son temps de travail et sur son ordinateur professionnel expose à un licenciement pour faute.

Le manquement du salarié à son obligation contractuelle de consacrer l’intégralité de son temps de travail à l’exécution de la prestation attendue par l’employeur, telle que définie dans le contrat de travail, réitéré à de nombreuses reprises et de façon récurrente dans le temps, caractérise à lui seul-et sans qu’il soit nécessaire d’examiner les autres griefs- une faute grave, de nature à altérer de manière durable la confiance nécessaire dans une relation de travail et rendait impossible le maintien du salarié dans l’entreprise sans risque de compromettre les intérêts légitimes de l’employeur.

Résumé de l’affaire

La société SEMAF a licencié M. O pour faute grave, mais le conseil de prud’hommes a requalifié le licenciement en licenciement sans cause réelle et sérieuse. La SEMAF a été condamnée à verser à M. O diverses sommes, dont une indemnité compensatrice de préavis, des rappels de salaire, une indemnité conventionnelle de licenciement, des dommages-intérêts, et des frais de procédure. La SEMAF a interjeté appel de cette décision, mais a ensuite été placée en liquidation judiciaire. Le mandataire liquidateur de la SEMAF demande à la cour de revoir la décision du conseil de prud’hommes, tandis que M. O demande la confirmation de cette décision et réclame des dommages-intérêts supplémentaires. L’Unedic délégation AGS-CGEA IDF EST demande quant à elle le rejet de toutes les demandes de M. O.

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