Télécharger cette décision ↗
Consultez et Téléchargez la décision à l’origine de ce point juridique
Consultez et Téléchargez la décision à l’origine de ce point juridique
→ Questions / Réponses juridiques
Quel est le droit aux congés payés selon l’article 23 de la convention collective SYNTEC ?L’article 23 de la convention collective SYNTEC stipule que tout salarié ayant au moins un an de présence continue dans l’entreprise à la fin de la période ouvrant droit aux congés payés a droit à 25 jours ouvrés de congés. Ces 25 jours correspondent à 30 jours ouvrables, ce qui inclut les week-ends et jours fériés. Cela signifie que les salariés bénéficient d’un nombre de jours de congés qui leur permet de se reposer et de se ressourcer, favorisant ainsi leur bien-être et leur productivité au travail.Comment l’ancienneté influence-t-elle le nombre de jours de congés ?L’ancienneté du salarié dans l’entreprise a un impact direct sur le nombre de jours de congés auxquels il a droit. En effet, des jours supplémentaires sont accordés en fonction de l’ancienneté acquise à la date d’ouverture des droits. Après 5 années d’ancienneté, un salarié obtient un jour ouvré supplémentaire. Après 10 ans, il a droit à deux jours supplémentaires, et ainsi de suite, jusqu’à un maximum de quatre jours supplémentaires après 20 années d’ancienneté. Cela incite les salariés à rester dans l’entreprise et à valoriser leur expérience.Quel est le cas de M. [Y] concernant ses congés d’ancienneté ?M. [Y], qui a intégré la société en juin 2011, a atteint une ancienneté de 5 années en juin 2016. À partir de cette date, il avait donc droit à un jour ouvré supplémentaire de congés payés. Cependant, il est important de noter que seul le bulletin de salaire du mois de juin 2017 mentionne un congé d’ancienneté d’un montant de 121,34 euros, ce qui indique une reconnaissance tardive de ce droit par l’employeur. Cela soulève des questions sur la gestion des congés et le respect des droits des salariés.Quelles sont les implications de la condamnation de l’employeur ?La mention d’une condamnation de l’employeur pour le non-respect des droits de M. [Y] souligne l’importance de la conformité aux dispositions de la convention collective. Cela signifie que l’employeur a été reconnu coupable de ne pas avoir respecté les droits de congés d’ancienneté de son salarié. Cette situation peut entraîner des conséquences financières pour l’employeur, ainsi qu’une perte de confiance de la part des employés. De plus, cela peut inciter d’autres salariés à revendiquer leurs droits, ce qui pourrait avoir un impact sur la culture d’entreprise et le climat social. |
Consultez et Téléchargez la décision à l’origine de ce point juridique
→ Questions / Réponses juridiques
Quel est le droit aux congés payés selon l’article 23 de la convention collective SYNTEC ?L’article 23 de la convention collective SYNTEC stipule que tout salarié ayant au moins un an de présence continue dans l’entreprise à la fin de la période ouvrant droit aux congés payés a droit à 25 jours ouvrés de congés. Ces 25 jours correspondent à 30 jours ouvrables, ce qui inclut les week-ends et jours fériés. Cela signifie que les salariés bénéficient d’un nombre de jours de congés qui leur permet de se reposer et de se ressourcer, favorisant ainsi leur bien-être et leur productivité au travail.Comment l’ancienneté influence-t-elle le nombre de jours de congés ?L’ancienneté du salarié dans l’entreprise a un impact direct sur le nombre de jours de congés auxquels il a droit. En effet, des jours supplémentaires sont accordés en fonction de l’ancienneté acquise à la date d’ouverture des droits. Après 5 années d’ancienneté, un salarié obtient un jour ouvré supplémentaire. Après 10 ans, il a droit à deux jours supplémentaires, et ainsi de suite, jusqu’à un maximum de quatre jours supplémentaires après 20 années d’ancienneté. Cela incite les salariés à rester dans l’entreprise et à valoriser leur expérience.Quel est le cas de M. [Y] concernant ses congés d’ancienneté ?M. [Y], qui a intégré la société en juin 2011, a atteint une ancienneté de 5 années en juin 2016. À partir de cette date, il avait donc droit à un jour ouvré supplémentaire de congés payés. Cependant, il est important de noter que seul le bulletin de salaire du mois de juin 2017 mentionne un congé d’ancienneté d’un montant de 121,34 euros, ce qui indique une reconnaissance tardive de ce droit par l’employeur. Cela soulève des questions sur la gestion des congés et le respect des droits des salariés.Quelles sont les implications de la condamnation de l’employeur ?La mention d’une condamnation de l’employeur pour le non-respect des droits de M. [Y] souligne l’importance de la conformité aux dispositions de la convention collective. Cela signifie que l’employeur a été reconnu coupable de ne pas avoir respecté les droits de congés d’ancienneté de son salarié. Cette situation peut entraîner des conséquences financières pour l’employeur, ainsi qu’une perte de confiance de la part des employés. De plus, cela peut inciter d’autres salariés à revendiquer leurs droits, ce qui pourrait avoir un impact sur la culture d’entreprise et le climat social. |
Surveillance de l’état de santé des travailleursL’article L4624-1 du code du travail dans sa version applicable dispose que tout travailleur bénéficie, au titre de la surveillance de l’état de santé des travailleurs prévue à l’article L. 4622-2, d’un suivi individuel de son état de santé assuré par le médecin du travail et, sous l’autorité de celui-ci, par le collaborateur médecin mentionné à l’article L. 4623-1, l’interne en médecine du travail et l’infirmier. Solliciter une visite médicaleTout salarié peut, lorsqu’il anticipe un risque d’inaptitude, solliciter une visite médicale dans l’objectif d’engager une démarche de maintien dans l’emploi ou de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. L’article R4634-24 du même code, dans sa version applicable, stipule qu’indépendamment des examens d’aptitude à l’embauche et périodiques ainsi que des visites d’information et de prévention, le travailleur bénéficie, à sa demande ou à celle de l’employeur, d’un examen par le médecin du travail. Le travailleur peut solliciter notamment une visite médicale, lorsqu’il anticipe un risque d’inaptitude, dans l’objectif d’engager une démarche de maintien en emploi Le salarié peut prendre l’initiative de la visite de reprise.En l’espèce, le salarié a prétendu que la visite médicale de reprise n’a pas pu avoir lieu pendant un an malgré une demande faite dès le mois de juin 2017 en raison de l’absence d’affiliation de la Sas SFR Distribution à un service de santé au travail, que malgré une régularisation intervenue au printemps 2018, il a dû prendre rendez-vous lui-même avec le médecin du travail pour programmer la visite de reprise. L’argument développé par le salarié selon lequel il serait resté en arrêt de travail pendant près d’un an eu égard aux manquements de la société était inopérant dans la mesure où la décision de prolongation des avis de travail est prise en fonction de l’évolution de l’état de santé du salarié. Enfin, si la visite médicale de reprise est habituellement organisée par l’employeur, le salarié peut prendre l’initiative d’un rendez-vous à condition d’en informer l’employeur, ce qui a été le cas en l’espèce. Défaut de paiement des cotisations sociales de l’employeurPar contre, s’il est démontré que le salarié a bénéficié de deux consultations, il apparaît néanmoins que le salarié n’a pas pu obtenir d’autres visites médicales en raison de l’absence d’affiliation de la société Sfr Distribution auprès de l’AIST. En effet, les échanges de courriels ont mis en lumière que les cotisations de la société Sfr distribution auprès de l’AIST n’ont pas été réglées et que le service de la médecine du travail était inaccessible au salarié, alors qu’il avait manifesté son intention de rencontrer le médecin du travail. Le salarié n’a donc pas pu bénéficier d’un examen médical par un médecin du travail pendant près d’un an en raison de la défaillance de son employeur dans son obligation d’affiliation auprès de l’AIST. Préjudice du salariéLe salarié justifie avoir subi un préjudice dans la mesure où il n’a pas pu anticiper avec l’aide de la médecine du travail, son inaptitude dans des conditions sereines et envisager de façon plus constructive son avenir professionnel au sein de la Sas SFR Distribution ou dans une autre entreprise, par un aménagement de poste ou par une éventuelle reconversion professionnelle. Au vu de l’ensemble de ces éléments, le salarié a obtenu une indemnité de 6 000 euros. Télécharger cette décision ↗Consultez et Téléchargez la décision à l’origine de ce point juridique |
→ Questions / Réponses juridiques
Quel est le droit aux congés payés selon l’article 23 de la convention collective SYNTEC ?L’article 23 de la convention collective SYNTEC stipule que tout salarié ayant au moins un an de présence continue dans l’entreprise à la fin de la période ouvrant droit aux congés payés a droit à 25 jours ouvrés de congés. Ces 25 jours correspondent à 30 jours ouvrables, ce qui inclut les week-ends et jours fériés. Cela signifie que les salariés bénéficient d’un nombre de jours de congés qui leur permet de se reposer et de se ressourcer, favorisant ainsi leur bien-être et leur productivité au travail.Comment l’ancienneté influence-t-elle le nombre de jours de congés ?L’ancienneté du salarié dans l’entreprise a un impact direct sur le nombre de jours de congés auxquels il a droit. En effet, des jours supplémentaires sont accordés en fonction de l’ancienneté acquise à la date d’ouverture des droits. Après 5 années d’ancienneté, un salarié obtient un jour ouvré supplémentaire. Après 10 ans, il a droit à deux jours supplémentaires, et ainsi de suite, jusqu’à un maximum de quatre jours supplémentaires après 20 années d’ancienneté. Cela incite les salariés à rester dans l’entreprise et à valoriser leur expérience.Quel est le cas de M. [Y] concernant ses congés d’ancienneté ?M. [Y], qui a intégré la société en juin 2011, a atteint une ancienneté de 5 années en juin 2016. À partir de cette date, il avait donc droit à un jour ouvré supplémentaire de congés payés. Cependant, il est important de noter que seul le bulletin de salaire du mois de juin 2017 mentionne un congé d’ancienneté d’un montant de 121,34 euros, ce qui indique une reconnaissance tardive de ce droit par l’employeur. Cela soulève des questions sur la gestion des congés et le respect des droits des salariés.Quelles sont les implications de la condamnation de l’employeur ?La mention d’une condamnation de l’employeur pour le non-respect des droits de M. [Y] souligne l’importance de la conformité aux dispositions de la convention collective. Cela signifie que l’employeur a été reconnu coupable de ne pas avoir respecté les droits de congés d’ancienneté de son salarié. Cette situation peut entraîner des conséquences financières pour l’employeur, ainsi qu’une perte de confiance de la part des employés. De plus, cela peut inciter d’autres salariés à revendiquer leurs droits, ce qui pourrait avoir un impact sur la culture d’entreprise et le climat social. |
Laisser un commentaire