Contexte de l’AffaireMonsieur [C] [X] a souscrit un contrat d’assurance auprès de la MAIF, référencé 0373959N, dans le cadre du contrat PRAXIS SOLUTIONS. Le 1er décembre 2016, son épouse, Madame [H] [X], a été victime d’un accident de la circulation, renversée par un véhicule assuré par la compagnie PACIFICA, alors qu’elle marchait à proximité de son domicile. Expertise Médicale et IndemnisationSuite à l’accident, plusieurs expertises médicales ont été réalisées, aboutissant à un rapport le 11 juillet 2020. Ce rapport a établi divers préjudices, incluant des périodes de gêne temporaire totale et partielle, un déficit fonctionnel permanent de 45%, ainsi que des souffrances évaluées à 5,5 sur 7. La MAIF a versé plusieurs provisions à Madame [X] en application de son contrat. Transaction et Recours SubrogatoireUn procès-verbal de transaction a été signé entre PACIFICA et Madame [X] en février 2022, fixant l’indemnisation à 195.644,40 €, à l’exception des frais d’assistance à tierce personne. La MAIF a ensuite exercé un recours subrogatoire contre PACIFICA pour récupérer les sommes versées à Madame [X]. Réponse de PACIFICAEn mars 2022, PACIFICA a accepté de rembourser une partie des frais, mais a refusé de prendre en charge les prestations d’aide-ménagère, arguant que la subrogation n’était pas applicable. Elle a contesté la validité des factures présentées, affirmant qu’elles n’étaient pas conformes aux termes du contrat PRAXIS SOLUTIONS. Procédure JudiciaireFace à l’absence d’accord, la MAIF a saisi le tribunal judiciaire de Paris en avril 2023. PACIFICA a contesté la recevabilité des demandes de la MAIF, soutenant qu’elle ne justifiait pas de la réalité de la subrogation. Madame [X] a également intervenu dans la procédure. Arguments de PACIFICAPACIFICA a fait valoir que la MAIF ne prouvait pas avoir payé l’indemnité d’assurance, et que les conditions particulières du contrat n’avaient pas été produites. Elle a également soutenu que les prestations d’assistance à domicile ne constituaient pas des indemnités au sens du contrat d’assurance. Réponse de la MAIF et de Madame [X]La MAIF et Madame [X] ont affirmé que la MAIF avait bien un contrat d’assurance et que les prestations d’assistance étaient couvertes. Elles ont contesté les arguments de PACIFICA, soutenant que les conditions générales et les attestations produites justifiaient leur position. Décision du TribunalLe tribunal a jugé que la MAIF ne pouvait pas prouver qu’elle avait payé l’indemnité d’assurance dans le cadre des conditions du contrat, rendant ainsi ses demandes irrecevables. La MAIF a été condamnée à verser des frais à PACIFICA, et toutes les demandes des parties ont été rejetées. |
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