Régime de Taux de Calcul des Recettes Cinématographiques selon l’Article 211-26 du Code du Cinéma et de l’Image Animée

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Régime de Taux de Calcul des Recettes Cinématographiques selon l’Article 211-26 du Code du Cinéma et de l’Image Animée

Quels sont les taux de calcul pour les recettes réalisées en salle par les œuvres cinématographiques de longue durée ?

Les taux de calcul pour les recettes réalisées en salle par les œuvres cinématographiques de longue durée sont fixés comme suit :

– Un taux de 125 % s’applique à la fraction du montant de la recette réalisée en salle pour les œuvres dont la durée est inférieure ou égale à 9 225 000 euros.

– Un taux de 95 % est applicable pour la fraction du montant de la recette réalisée en salle pour les œuvres dont la durée est supérieure à 9 225 000 euros et inférieure ou égale à 30 750 000 euros.

– Enfin, un taux de 10 % est prévu pour la fraction du montant de la recette réalisée en salle pour les œuvres dont la durée est supérieure à 30 750 000 euros.

Ces taux sont essentiels pour le calcul des recettes et la répartition des revenus dans l’industrie cinématographique.

Comment sont déterminés les taux de calcul pour les œuvres cinématographiques ?

Les taux de calcul pour les œuvres cinématographiques sont déterminés en fonction de la durée des recettes réalisées en salle. L’article 211-26 du Code du cinéma et de l’image animée établit des seuils spécifiques qui permettent de classer les œuvres en différentes catégories selon leurs recettes :

– Pour les œuvres dont la recette est inférieure ou égale à 9 225 000 euros, un taux de 125 % est appliqué, ce qui favorise les productions à plus faible budget ou à succès modéré.

– Pour celles dont la recette se situe entre 9 225 000 euros et 30 750 000 euros, un taux de 95 % est appliqué, ce qui reflète une reconnaissance des œuvres ayant un succès commercial plus important.

– Pour les œuvres dépassant 30 750 000 euros de recettes, un taux de 10 % est appliqué, ce qui peut être interprété comme une mesure pour équilibrer la répartition des revenus dans l’industrie, en tenant compte des productions à très fort succès.

Ces taux sont donc conçus pour encourager la diversité des productions tout en tenant compte de leur succès commercial.

Quelles implications ont ces taux de calcul sur l’industrie cinématographique ?

Les taux de calcul établis par l’article 211-26 du Code du cinéma et de l’image animée ont plusieurs implications sur l’industrie cinématographique.

Premièrement, ils influencent la manière dont les recettes sont réparties entre les différents acteurs de l’industrie, y compris les producteurs, les distributeurs et les exploitants de salles. Un taux plus élevé pour les œuvres à faible recette peut encourager la production de films à budget modeste, favorisant ainsi la diversité des œuvres cinématographiques.

Deuxièmement, ces taux peuvent également affecter les décisions de financement et d’investissement dans de nouveaux projets. Les producteurs peuvent être incités à créer des œuvres qui se situent dans les tranches de recettes les plus favorables pour maximiser leurs retours sur investissement.

Enfin, ces taux peuvent avoir un impact sur la stratégie de distribution des films, car les distributeurs peuvent choisir de promouvoir davantage les œuvres qui bénéficient de taux de calcul plus avantageux, influençant ainsi la visibilité et le succès commercial des films sur le marché.

En somme, ces taux de calcul jouent un rôle crucial dans la dynamique économique de l’industrie cinématographique.

Source :
Article 211-26 du Code du cinéma et de l’image animée
Les taux de calcul sont fixés à :
– 125 % pour la fraction du montant de la recette réalisée en salle par les œuvres cinématographiques de longue durée inférieure ou égale à 9 225 000 euros ;
– 95 % pour la fraction du montant de la recette réalisée en salle par les œuvres cinématographiques de longue durée supérieure à 9 225 000 euros et inférieure ou égale à 30 750 000 euros ;
– 10 % pour la fraction du montant de la recette réalisée en salle par les œuvres cinématographiques de longue durée supérieure à 30 750 000 euros.

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