Contexte de l’affaireLa cour d’appel de Rouen a rendu un arrêt le 31 mai 2024, qui a conduit à la réouverture des débats pour permettre aux parties de discuter de la recevabilité de la demande de majoration pour la vie autonome. L’arrêt a également réservé les prétentions et les dépens. Demandes de Mme [I]Mme [I] a présenté ses conclusions à l’audience, demandant à la cour de déclarer son appel recevable et fondé, d’infirmer le jugement précédent, et de fixer son taux d’incapacité à plus de 80%. Elle a également sollicité l’allocation de la majoration pour la vie autonome et, à titre subsidiaire, la désignation d’un médecin consultant pour évaluer l’évolution de son état de santé. Arguments de Mme [I]Mme [I] a soutenu que sa demande de majoration pour la vie autonome n’était pas nouvelle en appel, car elle était liée à sa demande initiale de reconnaissance d’un taux d’incapacité. Elle a contesté la compétence du tribunal, affirmant que le taux d’incapacité devait être évalué indépendamment des autres demandes. Elle a également fait valoir que son état de santé s’était dégradé, l’empêchant d’exercer un travail physique. Position de la MDPHLa MDPH a demandé à la cour de confirmer le jugement initial et de rejeter la demande de majoration pour la vie autonome. Elle a argumenté que Mme [I] avait déjà obtenu un droit à l’AAH et que son recours ne portait pas sur l’annulation de cette décision, mais sur une condition d’attribution. La MDPH a également contesté la capacité de Mme [I] à prouver une augmentation de son taux d’incapacité. Décision de la courLa cour a infirmé le jugement du tribunal judiciaire de Rouen concernant le rejet du recours de Mme [I], tout en confirmant le jugement pour le reste. Elle a statué à nouveau sur la demande infirmée et a débouté Mme [I] de ses demandes, la condamnant aux dépens d’appel. |
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