Le fait pour un salarié de mettre en cause la compétence des dirigeants de sa société en prétendant que son dirigeant ne faisait rien, consacrant l’essentiel de son temps à la visite de sites internet pornographiques, est constitutif d’une faute lourde. Ces propos, peu important qu’ils aient été proférés dans une réunion privée, mettent en cause faussement l’honnêteté et la probité des dirigeants de la société et constituent à eux seuls et sans qu’il soit nécessaire d’examiner les autres griefs énoncés à l’appui du licenciement, la faute lourde caractérisée par une intention de nuire à l’entreprise et à ses dirigeants.