Contexte de l’affaireLe présent cas concerne M. [U] [D], un ressortissant tunisien né le 28 février 1996, actuellement en rétention administrative au centre de rétention d'[Localité 2]. Il est assisté par Me Laure Massiera, avocat au barreau d’Orléans, et bénéficie de l’intervention d’une interprète en langue arabe lors des procédures. Procédure judiciaireL’audience publique s’est tenue en visioconférence au Palais de Justice d’Orléans le 25 octobre 2024, conformément aux dispositions du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA). Le tribunal a examiné l’ordonnance rendue le 23 octobre 2024, qui avait décidé qu’il n’y avait pas lieu à prolongation de la rétention administrative de M. [U] [D]. Appel du procureurLe procureur de la République près le tribunal judiciaire d’Orléans a interjeté appel de cette ordonnance le 23 octobre 2024, demandant un effet suspensif. L’ordonnance du 24 octobre 2024 a accordé ce caractère suspensif au recours. Observations des partiesLors de l’audience, l’avocat général a plaidé pour l’infirmation de l’ordonnance initiale, tandis que M. [U] [D], par l’intermédiaire de son avocat, a demandé la confirmation de l’ordonnance du tribunal judiciaire. Décision finaleLe tribunal a déclaré recevable l’appel du procureur et a confirmé l’ordonnance du tribunal judiciaire d’Orléans du 23 octobre 2024, stipulant qu’il n’y avait pas lieu à prolongation de la rétention administrative. Les dépens ont été laissés à la charge du Trésor, et une expédition de l’ordonnance a été ordonnée pour notification aux parties concernées. Informations complémentairesL’ordonnance n’est pas susceptible d’opposition, et un pourvoi en cassation est ouvert à l’étranger, à l’autorité administrative ayant prononcé le maintien de la rétention, ainsi qu’au ministère public. Le délai pour former ce pourvoi est de deux mois à compter de la notification. |
S’abonner
Connexion
0 Commentaires
Le plus ancien