Décision de placement en rétentionPar décision du 20 octobre 2024, l’autorité administrative a ordonné le placement de M [P] [E], né le 11 mai 1992 en Géorgie, en rétention dans des locaux ne relevant pas de l’administration pénitentiaire. Demande de prolongation de la rétentionLe 23 octobre 2024, l’autorité administrative a saisi le juge des libertés et de la détention pour demander la prolongation de la rétention de M [P] [E] pour une durée de vingt-six jours. Contestation de la décision de rétentionLe même jour, M [P] [E] a contesté la régularité de la décision de placement en rétention. Cependant, lors de l’audience, il s’est désisté de son recours. Volonté de rester en rétentionM [P] [E] a exprimé son souhait de rester au centre de rétention en attendant son vol vers la Géorgie. Son conseil n’a soulevé aucun moyen. Motifs de la décision de prolongationLe juge a constaté que M [P] [E] ne disposait d’aucune garantie de représentation et que les démarches pour son éloignement avaient été effectuées. Sa situation, étant sans emploi et sans ressources, justifiait la prolongation de la rétention. Décision finaleLe tribunal a ordonné la prolongation de la rétention de M [P] [E] pour une durée de vingt-six jours à compter du 24 octobre 2024 à 11h15, tout en déclarant recevable la demande d’annulation du placement en rétention et en constatant le désistement de M [P] [E] de son recours. Notification de l’ordonnanceL’ordonnance a été notifiée aux parties, leur permettant de faire appel dans les vingt-quatre heures suivant son prononcé. M [P] [E] a été informé qu’il resterait à disposition de la justice pendant un délai de vingt-quatre heures après la notification. Récépissé de notificationM [P] [E] a reconnu avoir reçu notification de l’ordonnance en date du 24 octobre 2024, confirmant ainsi la prise de connaissance de sa situation. |
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