Contexte de la rétentionLa personne retenue a été informée de ses droits selon le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile lors d’une audience publique. Deux avocats, Me Julia Moroni et Me Olivier Blondel, ont été désignés pour représenter respectivement la personne retenue et le Préfet de la Seine-Saint-Denis. Examen de la légalité de la rétentionLe juge, en tant que gardien de la liberté individuelle, a examiné la légalité de la rétention. Il a constaté que la procédure était recevable et régulière, et a noté qu’aucune irrégularité antérieure à l’audience ne pouvait être soulevée lors de la seconde prolongation de la rétention. Conditions de la rétentionLa personne retenue a été informée de ses droits depuis son placement et n’a pas pu présenter son document de voyage, ce qui a entravé l’exécution de la mesure d’éloignement. Les autorités consulaires tunisiennes ont été sollicitées pour identifier la personne, et le processus d’identification est en cours. Décision de prolongation de la rétentionLe juge a décidé de prolonger la rétention de la personne pour une durée de trente jours, à compter du 23 octobre 2024, en raison de la nécessité de permettre l’exécution de la mesure d’éloignement. La personne retenue ne remplissait pas les conditions pour une assignation à résidence. Voies de recours et droits de la personne retenueLa décision est susceptible d’appel dans les 24 heures suivant sa notification. La personne retenue a le droit de demander l’assistance d’un interprète, d’un avocat, et de communiquer avec son consulat. Elle peut également solliciter la fin de sa rétention par une requête motivée. |
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