Interdiction de territoire et placement en rétentionLe 21 juin 2024, le tribunal correctionnel de Tarascon a prononcé une interdiction de territoire français à l’encontre de M. [P] [W], de nationalité marocaine, né le 1er janvier 1997. Cette décision a conduit à son placement en rétention, notifié le 21 octobre 2024. Requête du Préfet de VaucluseLe 23 octobre 2024, une requête a été déposée au greffe du Tribunal Judiciaire de Nîmes par le Préfet de Vaucluse, enregistrée sous le N°RG 24/4958. Ordonnance du Tribunal Judiciaire de NîmesLe 24 octobre 2024, le magistrat du siège a déclaré la requête recevable, rejeté les exceptions de nullité, et ordonné le maintien de M. [P] [W] en rétention pour une durée maximale de 26 jours, à compter du 25 octobre 2024. Appel de M. [P] [W]M. [P] [W] a interjeté appel de cette ordonnance le 24 octobre 2024. L’appel a été jugé recevable, respectant les délais légaux. Comparution et plaidoirieLors de l’audience, M. [P] [W] a comparu, assisté d’un interprète en arabe. Son avocat a demandé l’infirmation de l’ordonnance et sa remise en liberté immédiate, tout en se désistant d’un moyen d’incompétence. Demande de confirmation par le PréfetLe Préfet de Vaucluse a demandé la confirmation de l’ordonnance de maintien en rétention de M. [P] [W]. Recevabilité des moyens en appelTous les moyens soulevés par M. [P] [W] ont été jugés recevables, y compris ceux relatifs aux irrégularités de la procédure antérieure. Irregularités de la procédureL’avocat de M. [P] [W] a soutenu que l’organisme ayant traduit la notification de ses droits n’était pas agréé. Cependant, il a été établi que l’interprète utilisé était bien agréé. Éléments de fond concernant la rétentionM. [P] [W] a été placé en rétention en raison de son statut irrégulier en France et de l’absence de documents d’identité. Il a exprimé le souhait de se rendre en Italie, mais n’a pas justifié d’aucune démarche de régularisation. Situation personnelle de M. [P] [W]M. [P] [W] est en France depuis 2019 sans documents d’identité, sans domicile stable, et sans ressources. Il a été condamné pour tentative de vol aggravé et soustraction à une mesure d’éloignement. Conclusion de la Cour d’AppelLa Cour d’Appel a confirmé l’ordonnance de maintien en rétention, considérant que la prolongation était justifiée pour permettre son éloignement, et a rappelé les voies de recours possibles. |
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