Contexte de l’affaireMonsieur [D] [K], de nationalité algérienne, né le 2 mai 1995, a été soumis à une obligation de quitter le territoire français sans délai, prononcée par la Préfète de l’Oise le 13 août 2024. Cette décision lui a été notifiée le même jour. En parallèle, un arrêté de placement en rétention administrative pour une durée initiale de quatre jours a également été émis et notifié le 13 août 2024. Prolongation de la rétentionLe 26 octobre 2024, la Préfète de l’Oise a demandé une prolongation de la rétention administrative, initialement fixée à quatre jours, en raison de l’obligation de maintenir Monsieur [K] en rétention. Plusieurs prolongations ont été accordées par le tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, portant la durée totale de rétention à plusieurs semaines. Assistance juridique et droits de l’intéresséMonsieur [K] a été assisté par Maître Frédérique JACQUART, avocate commise d’office. Il a été informé de ses droits pendant la rétention et des possibilités de recours contre les décisions le concernant. L’intéressé a exprimé son souhait d’être assisté d’un avocat et a déclaré qu’il pouvait quitter la France dans les 24 heures. Obstruction à l’éloignementMonsieur [K] a été placé en rétention administrative le 13 août 2024, avec des prolongations successives accordées par le juge des libertés et de la détention. Il a refusé de se rendre à plusieurs auditions consulaires et a été placé en garde à vue pour obstruction à une mesure d’éloignement, ce qui a conduit à une condamnation à quatre mois d’emprisonnement et une interdiction de territoire français de deux ans. Identité et complications administrativesLors de son audience, Monsieur [K] a communiqué une nouvelle identité, se présentant comme Monsieur [S], né au Maroc. Cela a entraîné des complications dans les démarches administratives pour obtenir un laissez-passer consulaire, nécessitant une nouvelle demande auprès des autorités marocaines. Décision du jugeLe juge a statué sur la demande de prolongation de la rétention administrative, en tenant compte des éléments d’obstruction à l’éloignement. Étant donné que Monsieur [K] avait récemment communiqué une fausse identité, le juge a autorisé la prolongation de la rétention pour une durée maximale de quinze jours, à compter du 27 octobre 2024. Notification et recoursLa décision a été notifiée à Monsieur [K], qui a été informé de son droit de faire appel de l’ordonnance dans les vingt-quatre heures suivant sa notification. Les modalités de déclaration d’appel ont également été précisées, incluant la possibilité de transmettre l’appel par mail au greffe de la Cour d’Appel de Douai. |
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