Prolongation de la rétention administrative : conditions et implications pour l’étranger en situation irrégulière

Notez ce point juridique

Contexte Juridique

L’affaire concerne Monsieur [H] [V], un ressortissant algérien, né le 17 janvier 1991, qui a été soumis à une obligation de quitter le territoire français sans délai de départ volontaire, ainsi qu’à une interdiction de retour, prononcée par le Préfet de police de [Localité 4] le 1er février 2024. De plus, il a été placé en rétention administrative pour une durée initiale de quatre jours, à compter du 24 septembre 2024.

Demande de Prolongation de Rétention

Le 23 octobre 2024, la Préfète de l’Oise a demandé une prolongation de la rétention administrative de Monsieur [V] pour une durée maximale de trente jours, invoquant la nécessité de maintenir l’intéressé au-delà de la période initiale. Cette demande a été justifiée par des éléments relatifs à l’impossibilité d’exécuter la décision d’éloignement.

Assistance Juridique et Interprétation

Monsieur [V] a exprimé le souhait d’être assisté par un avocat et a signalé des difficultés de compréhension lors des précédentes audiences, notamment en ce qui concerne la langue. Bien qu’il ait demandé un interprète, il n’en a pas sollicité lors de l’audience du 28 septembre 2024, et a affirmé comprendre partiellement les échanges en français.

Évaluation de la Situation

Le tribunal a noté que Monsieur [V] avait compris les indications du magistrat et avait discuté en français avec d’autres personnes. Il a été jugé capable de comprendre sa situation sans l’assistance d’un interprète. Concernant la demande de prolongation, l’administration a démontré avoir pris des mesures pour organiser son éloignement, bien que Monsieur [V] ait refusé de se rendre à un rendez-vous consulaire.

Décision du Tribunal

Le tribunal a décidé d’autoriser la prolongation de la rétention administrative de Monsieur [H] [V] pour une durée maximale de trente jours, à compter du 24 octobre 2024. Cette décision a été notifiée à l’intéressé, qui a été informé de son droit de faire appel dans les vingt-quatre heures suivant le prononcé de l’ordonnance.

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x
Scroll to Top