Contexte de l’affaireMme [Y] [B] est propriétaire de deux lots dans un immeuble situé à [Localité 6]. Le syndicat des copropriétaires, représenté par la société Tourdiat Gestion, a constaté un défaut de paiement des charges de copropriété par Mme [Y] [B] et a engagé une procédure judiciaire pour récupérer les sommes dues. Assignation en justiceLe 4 septembre 2024, le syndicat des copropriétaires a assigné Mme [Y] [B] devant le tribunal judiciaire de Nîmes, demandant le paiement de 5 562,84 euros pour charges de copropriété, 1 500 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile, ainsi que le remboursement des dépens et l’exécution provisoire de la décision. Comparution de Mme [Y] [B]Lors de l’audience du 26 septembre 2024, Mme [Y] [B] a comparu en personne, indiquant avoir déménagé à [Localité 5]. Elle a exprimé ses difficultés financières, mentionnant un burn-out et une recherche d’emploi, et a demandé un échelonnement de sa dette sur 24 mois. Arguments du syndicat des copropriétairesLe syndicat a réaffirmé ses demandes en se basant sur les dispositions légales relatives aux charges de copropriété. Il a présenté des documents prouvant le montant des charges dues et l’approbation des comptes par l’assemblée générale. Décision du tribunalLe tribunal a constaté que Mme [Y] [B] devait payer 3 368,04 euros pour les charges échues, ainsi que 437,57 euros pour les charges à échoir du quatrième trimestre 2024. La demande de dommages et intérêts du syndicat a été rejetée, faute de preuve de préjudice. Délai de paiement accordéLe tribunal a décidé d’accorder à Mme [Y] [B] un délai de paiement, lui permettant de régler sa dette en 24 mensualités, avec des conditions spécifiques concernant les échéances et les conséquences d’un éventuel défaut de paiement. Condamnation aux dépensMme [Y] [B] a été condamnée à payer 1 000 euros au titre des frais de procédure, ainsi qu’à supporter les dépens de la procédure, conformément aux dispositions du code de procédure civile. Exécution provisoireLe tribunal a rappelé que l’exécution provisoire de la décision était de droit, permettant ainsi au syndicat des copropriétaires de récupérer les sommes dues sans attendre l’issue d’un éventuel appel. |
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