Identification des PartiesLe demandeur, Monsieur [D] [Y] [H], né en 1948, est représenté par Me Yolande DENIS DE SENNEVILLE, avocat au barreau de Val-de-Marne. La défenderesse, Madame [I] [E], née en 1950, est représentée par Me Annie KOSKAS, également avocat au barreau de Val-de-Marne. Contexte du Mariage et du DivorceMonsieur [D] [H] et Madame [I] [E] se sont mariés en 1978, sous un régime de séparation de biens. Ils ont eu trois enfants majeurs. En 2001, un magistrat a attribué à Monsieur [D] la jouissance du logement familial et a fixé une pension alimentaire de 5 000 F. Le divorce a été prononcé en 2003 aux torts de l’époux, avec une prestation compensatoire de 70 000 euros à verser par Monsieur [D]. Litiges et Jugements AntérieursLa cour d’appel a confirmé le jugement de divorce en 2005, prononçant le divorce aux torts partagés. En 2012, le tribunal a constaté des prélèvements indus sur l’actif indivis et a attribué des biens immobiliers à Madame [I] [E]. En 2018, un jugement a fixé des indemnités dues par Madame [I] pour son occupation des biens indivis et a renvoyé les parties chez le notaire pour poursuivre la liquidation. Procédures RécentesEn 2021, un procès-verbal de carence a été dressé par le notaire en raison de l’absence de Madame [I] à une convocation. En décembre 2023, Monsieur [D] a assigné l’ATVM en intervention forcée, la défenderesse étant sous curatelle renforcée. Les parties ont échangé des conclusions, et des incidents ont été soulevés par Monsieur [D] concernant l’irrecevabilité des demandes de Madame [I]. Arguments des PartiesMonsieur [D] soutient que les demandes de Madame [I] sont irrecevables, arguant que le juge ne peut trancher que sur les points de désaccord figurant dans le procès-verbal du notaire. Madame [I], assistée de son curateur, conteste cette irrecevabilité, affirmant que ses demandes sont fondées sur des éléments déjà exposés lors de l’expertise. Décision du Juge de la Mise en ÉtatLe juge a déclaré irrecevables les demandes de Madame [I] concernant les créances et les dépenses, en raison de l’absence de comparution et de la nature des demandes. Il a renvoyé l’examen de l’affaire à une audience ultérieure pour que Monsieur [D] présente ses conclusions sur les désaccords subsistants. Les demandes d’indemnisation et d’exécution provisoire ont été rejetées. |
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