Publications inappropriées sur LinkedinUne salariée a été licenciée en raison de publications jugées inappropriées sur LinkedIn. Dans un cas particulier, elle avait affiché un écriteau sur sa porte de bureau avec la mention « chez nous, on est vrai », qu’elle a ensuite relayé sur LinkedIn, exprimant son étonnement face à l’incompréhension et aux rumeurs qui en ont découlé. De plus, elle a publié des commentaires critiques à l’égard des jeunes recrues, se plaignant de leur passivité et de leurs exigences, à l’exception de belles rencontres. Cet incident a été porté à l’attention du COMEX le jour même, et la lettre de licenciement a souligné le caractère anormal de ses publications, les qualifiant de « délirantes » et « gravement dénigrantes » envers son équipe et la politique de l’entreprise. Comportement hostile sur LinkedinEn plus des publications, la salariée a été accusée d’adopter un comportement hostile envers l’entreprise, manifesté à travers ses posts sur LinkedIn et son attitude de quasi-harcèlement à l’égard du PDG. L’employeur a présenté plusieurs publications de la salariée, dont certaines mentionnaient sa position de directrice juridique, pour illustrer son comportement inapproprié. Par exemple, le 19 janvier 2018, elle a partagé une photo de ses pieds sur un carton portant le nom de la société, accompagnée d’un message dénonçant la censure sur les réseaux sociaux. Le 30 mars 2018, elle a critiqué la prolifération des coachs en développement personnel, remettant en question leur légitimité. Le 20 avril 2018, elle a abordé la question des clients qui ne règlent pas leurs factures, soulevant un dilemme éthique pour l’entreprise. Témoignage d’un clientUn client a témoigné avoir accepté une connexion avec la salariée sur LinkedIn en tant que directrice juridique, mais a été déconcerté par ses prises de position provocatrices et non professionnelles. Ce client a également mentionné que la salariée avait relayé des annonces publicitaires de concurrents, bien que les preuves fournies n’aient pas été suffisamment claires pour être évaluées. La tonalité excessive et déloyale sanctionnéeLes éléments matériels présentés par l’employeur montrent que les comportements de la salariée dépassent les limites de la liberté d’expression et du secret professionnel. Les publications répétées et leur tonalité excessive ont été jugées déloyales, justifiant ainsi la décision de licenciement. Questions fréquentesQ: Quelles sont les conséquences d’une publication inappropriée sur LinkedIn ? Q: Comment un salarié peut-il protéger sa liberté d’expression sur les réseaux sociaux ? Q: Quelles sont les limites de la liberté d’expression pour un salarié ? Q: Que faire en cas de licenciement pour des publications sur les réseaux sociaux ? |
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