1/ Attention à respecter les délais fixés par la présidente de chambre pour l’échange des conclusions, même en cas de prolongation accordée ultérieurement. Il est recommandé de conclure dans les délais impartis pour garantir le respect du contradictoire.
2/ Il est recommandé de veiller à ce que la déclaration d’appel comporte de manière explicite les chefs de jugement critiqués, conformément aux dispositions du code de procédure civile. Assurez-vous que les annexes nécessaires soient correctement jointes pour éviter toute irrégularité. 3/ Faites attention à formuler clairement les prétentions et les moyens dans vos conclusions d’appel, en respectant les exigences de l’article 954 du code de procédure civile. Veillez à ce que le dispositif de vos conclusions soit en adéquation avec les chefs de jugement critiqués pour éviter toute confusion et garantir la recevabilité de vos demandes. |
→ Résumé de l’affaireM. [M] [I] a été embauché en 1996 par l’association OMASS, où il a occupé différents postes avant de devenir directeur général. En 2016, il a été licencié pour faute grave, ce qu’il a contesté devant les prud’hommes. Après un long processus judiciaire, la cour d’appel a finalement jugé que le licenciement était dépourvu de cause réelle et sérieuse. M. [I] a ensuite pratiqué des saisies sur les comptes de l’OMASS, ce qui a conduit à l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Le tribunal judiciaire a ordonné la nullité des saisies et condamné M. [I] à rembourser les sommes saisies, ainsi qu’à verser des dommages et intérêts. M. [I] a interjeté appel de cette décision, demandant à la cour de déclarer qu’il n’avait pas connaissance de l’état de cessation de paiement de l’OMASS et de rejeter les demandes de l’association. Les mandataire et administrateur judiciaires de l’OMASS ont demandé la confirmation du jugement et la condamnation de M. [I] aux dépens et au paiement de dommages et intérêts. L’affaire est actuellement en attente de jugement devant la cour d’appel.
|
→ Les points essentielsLes incidents de procédureM. [M] [I] soulève l’irrecevabilité des dernières conclusions des intimés en raison d’un calendrier de procédure non respecté. Cependant, la présidente de chambre a accordé des délais supplémentaires, respectant ainsi le principe du contradictoire. Le moyen tiré de l’irrecevabilité des conclusions des intimés est donc écarté. Sur la recevabilité de la déclaration d’appel et l’effet dévolutif de l’appelLes intimés contestent la déclaration d’appel de M. [M] [I], mais les dispositions du code de procédure civile permettent l’annexe aux déclarations d’appel, ce qui rend la déclaration recevable. Les demandes de nullité et d’absence d’effet dévolutif de l’appel sont rejetées. Sur la régularité des conclusions de l’appelantLes intimés contestent la régularité des conclusions de l’appelant, mais les exigences du code de procédure civile ne rendent pas les conclusions irrecevables. Les moyens tendant à juger les conclusions de l’appelant nulles ou irrecevables sont écartés. Sur la recevabilité des demandes formulées à l’encontre d’une partie non intiméeLes demandes de M. [M] [I] dirigées contre l’OMASS sont déclarées irrecevables, mais les autres prétentions dirigées contre les organes de la procédure sont recevables. Sur la recevabilité des demandes nouvellesLes demandes nouvelles de M. [M] [I] sont jugées recevables en appel, car elles visent à faire écarter les prétentions adverses. Les autres demandes présentées comme nouvelles par les intimés ne sont pas prises en compte. Sur le fondLa cour examine les preuves concernant l’état de cessation des paiements de l’OMASS et la connaissance de celui-ci par M. [M] [I]. Les éléments présentés par les parties ne permettent pas d’établir que M. [I] avait connaissance de cet état au moment des saisies litigieuses. La demande de nullité des saisies et de remboursement est rejetée. Sur les demandes de dommages et intérêtsLa faute de M. [I] n’étant pas caractérisée, la demande de dommages et intérêts dirigée contre lui est rejetée. De plus, M. [I] ne démontre pas avoir subi de préjudice distinct, donc sa demande de dommages et intérêts est également rejetée. Sur les demandes accessoiresLa SELARL BCM et associés et la SELARL Montravers [T] sont condamnées aux dépens et à verser une indemnité à M. [M] [I] au titre des frais irrépétibles. Les montants alloués dans cette affaire:
|
→ Réglementation applicable– Code de procédure civile
– Code de commerce Article 901 du code de procédure civile: Article 954 du code de procédure civile: Article L. 632-2 du code de commerce: |
→ AvocatsBravo aux Avocats ayant plaidé ce dossier: – Me Seydou DIARRA
– Me Gladys RANLIN |