Expert commun en construction immobilière – Questions / Réponses juridiques

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Expert commun en construction immobilière – Questions / Réponses juridiques

Dans cette affaire, la partie demanderesse est une société de construction, désignée comme la SCCV VILLIERS COURTS SILLONS. Les parties défenderesses incluent plusieurs assureurs, tels que la SA ALBINGIA, la société SMABTP, et la société ALLIANZ IARD, ainsi qu’une autre société de construction. L’affaire concerne une opération de construction pour laquelle la SCCV a obtenu la désignation d’un expert judiciaire. Des interventions volontaires ont été formulées par une victime et une société immobilière. Le tribunal a décidé de rendre l’ordonnance de désignation de l’expert commune aux défendeurs et aux parties intervenantes, tout en condamnant la partie demanderesse à supporter les dépens.. Consulter la source documentaire.

Quelles sont les conditions pour ordonner une mesure d’instruction en référé selon l’article 145 du code de procédure civile ?

L’article 145 du code de procédure civile stipule que :

« Il peut être ordonné en référé toute mesure d’instruction légalement admissible, s’il existe un motif légitime de conserver ou d’établir avant tout procès la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution d’un litige. »

Ainsi, pour qu’une mesure d’instruction soit ordonnée en référé, il est nécessaire de démontrer l’existence d’un motif légitime.

Ce motif doit justifier la nécessité de conserver ou d’établir des preuves avant le procès, ce qui est crucial pour la résolution du litige.

Il est également important de noter que lorsque la mesure d’instruction a déjà été ordonnée, un tiers peut être appelé à y participer, à condition qu’il soit susceptible d’être concerné par le procès futur.

Cela garantit que toutes les parties concernées par le litige soient présentes lors de l’expertise, permettant ainsi une bonne administration de la justice.

Comment se déroule l’intervention volontaire d’une partie dans une instance judiciaire ?

L’intervention volontaire d’une partie dans une instance est régie par les dispositions du code de procédure civile.

L’article 335 du code de procédure civile précise que :

« Toute personne qui justifie d’un intérêt peut intervenir à l’instance, soit en demande, soit en défense. »

Dans le cas présent, la société SMA SA, ainsi que la victime et la SCI, ont formé des conclusions d’intervention volontaire.

Ces interventions ont été visées et soutenues lors de l’audience, ce qui est conforme aux exigences légales.

Il est essentiel que l’intervenant justifie d’un intérêt à agir, ce qui a été le cas ici, permettant ainsi à ces parties de participer aux débats et de faire valoir leurs droits.

Quelles sont les conséquences de l’absence de représentation d’une partie dans une instance judiciaire ?

L’absence de représentation d’une partie dans une instance judiciaire a des conséquences significatives.

Selon l’article 16 du code de procédure civile, « le juge doit veiller au respect du droit à un procès équitable. »

Dans cette affaire, bien que régulièrement assignées, certaines parties, telles que la S.A. ALBINGIA et la S.A. ALLIANZ IARD, n’ont pas constitué avocat.

Cela a conduit à ce que la décision soit réputée contradictoire, même en l’absence de ces parties.

Le juge a donc statué sur la base des éléments présentés par les parties présentes, ce qui souligne l’importance de la représentation légale dans le cadre d’une procédure judiciaire.

Quelles sont les obligations de l’expert désigné dans le cadre d’une mesure d’instruction ?

L’article 169 du code de procédure civile impose des obligations spécifiques à l’expert désigné dans le cadre d’une mesure d’instruction.

Cet article stipule que :

« L’expert doit convoquer à tous les rendez-vous qu’il organisera les parties en cause. »

Cela signifie que l’expert a l’obligation de s’assurer que toutes les parties, y compris celles nouvellement en cause, soient informées et puissent participer aux opérations d’expertise.

De plus, ces parties doivent être mises en mesure de présenter leurs observations sur les opérations déjà effectuées par l’expert.

Cette obligation vise à garantir la transparence et l’équité du processus d’expertise, permettant à toutes les parties de faire valoir leurs points de vue et de contribuer à l’établissement des faits.


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