Désistement et conséquences procédurales dans le cadre d’une contestation contractuelle

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Désistement et conséquences procédurales dans le cadre d’une contestation contractuelle

L’Essentiel : La S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE) a engagé une procédure d’appel contre une décision du conseil de prud’hommes de Boulogne-Billancourt. Cependant, le 26 décembre 2024, elle a notifié son désistement d’appel, entraînant l’extinction de l’instance. La cour a pris acte de ce désistement et a décidé que les dépens seraient à la charge de la S.A.S. BOLLE BRANDS, sauf accord contraire. Il a également été précisé que cette ordonnance peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans un délai de 15 jours, conformément à l’article 913-8 du code de procédure civile.

Contexte de l’affaire

La S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE) a engagé une procédure d’appel suite à une décision rendue le 19 juillet 2024 par le conseil de prud’hommes de Boulogne-Billancourt, dans une affaire l’opposant à Madame [D] [N].

Désistement d’appel

Le 26 décembre 2024, la S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE) a notifié par voie électronique son désistement d’appel. Ce désistement a été pris en compte par la cour.

Conséquences du désistement

En raison de ce désistement, la cour a constaté l’extinction de l’instance et le dessaisissement de la cour, conformément aux articles du code de procédure civile.

Décision sur les dépens

La cour a décidé que, sauf meilleur accord entre les parties, les dépens seraient à la charge de la S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE).

Possibilité de recours

Il a été rappelé que l’ordonnance peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans un délai de 15 jours à compter de sa date, selon l’article 913-8 du code de procédure civile.

Q/R juridiques soulevées :

Quelles sont les conséquences du désistement d’appel selon le code de procédure civile ?

Le désistement d’appel a des conséquences juridiques précises, notamment en ce qui concerne l’extinction de l’instance.

Selon l’article 384 du code de procédure civile :

« L’appel est un recours qui a pour effet de suspendre l’exécution de la décision attaquée. Toutefois, le désistement d’appel entraîne l’extinction de l’instance. »

Ainsi, lorsque la S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE) a formulé son désistement, cela a conduit à l’extinction de l’instance, comme le précise l’article 385 :

« Le désistement d’appel est un acte unilatéral par lequel l’appelant renonce à son recours. »

De plus, les articles 400 à 403 du même code stipulent que :

« L’instance est éteinte lorsque l’appelant se désiste de son appel, sauf si l’intimé a formé un appel incident. »

Dans cette affaire, la partie intimée n’ayant pas formé d’appel ou de demandes incidentes, l’extinction de l’instance a été constatée.

Quelles sont les dispositions relatives aux dépens en cas de désistement d’appel ?

Les dépens sont les frais de justice qui peuvent être mis à la charge d’une partie dans le cadre d’une procédure judiciaire.

L’article 405 du code de procédure civile précise que :

« Les dépens sont à la charge de la partie qui succombe, sauf disposition contraire. »

Dans le cas présent, la cour a décidé que, sauf meilleur accord des parties, les dépens resteraient à la charge de la S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE).

Cela signifie que, bien que la S.A.S. ait désisté de son appel, elle est responsable des frais engagés dans le cadre de cette procédure.

Quels sont les délais pour contester l’ordonnance de désistement d’appel ?

L’article 913-8 du code de procédure civile stipule que :

« L’ordonnance peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans les 15 jours de sa date. »

Cela signifie que les parties ont un délai de 15 jours pour contester l’ordonnance rendue par la cour concernant le désistement d’appel.

Ce délai est déterminant car il permet à la partie qui pourrait être affectée par la décision de faire valoir ses droits et de demander une révision de la décision.

Dans cette affaire, il est important de noter que la S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE) a pris la décision de se désister, ce qui a conduit à l’extinction de l’instance, mais la possibilité de contester l’ordonnance reste ouverte pour une durée limitée.

COUR D’APPEL

DE [Localité 5]

Chambre sociale 4-1

ORDONNANCE DE DESSAISISSEMENT

N° RG 24/02696 – N° Portalis DBV3-V-B7I-WZAW

Minute : n°

Dans le cadre de la mise en état de la Chambre sociale 4-1 de la cour d’appel de Versailles du 09 janvier 2025

Thierry CABALE, magistrat chargé de la mise en état, assisté de Stéphanie HEMERY, greffière, saisi de l’appel inscrit au greffe sous le N° RG 24/02696 – N° Portalis DBV3-V-B7I-WZAW dans une instance entre les parties suivantes :

S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE)

prise en la personne de ses représentants légaux,

[Adresse 2]

[Localité 3]

Représentant : Me Jérôme WATRELOT de la SELAFA CHASSANY WATRELOT ET ASSOCIES, Plaidant/Constitué, avocat au barreau de PARIS, vestiaire : K0100 – N° du dossier J248931

APPELANT

ET

Madame [D] [N]

[Adresse 1]

[Localité 4] / France

Représentant : Me Christophe NEVOUET de la SELEURL CNE, Plaidant/Constitué, avocat au barreau de PARIS, vestiaire : G0106

INTIME

****************

Vu l’appel relevé par la S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE) de la décision rendue le 19 juillet 2024 par le conseil de prud’hommes – formation de départage de BOULOGNE BILLANCOURT dans l’instance l’opposant à Madame [D] [N],

La S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE) a adressé le 26 décembre 2024 par voie électronique des conclusions de désistement d’appel,

La partie intimée n’a pas formé d’appel ou de demandes incidents ;

Il convient, dans ces conditions, en application des dispositions combinées des articles 384, 385, 400 à 403 et 405 du code de procédure civile de donner acte à la S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE) de son désistement et de constater l’extinction de l’instance et le dessaisissement de la cour.

PAR CES MOTIFS,

DONNE ACTE à la S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE) de son désistement d’appel,

CONSTATE l’extinction de l’instance et le dessaisissement de la cour,

DIT que sauf meilleur accord des parties, les dépens resteront à la charge de la S.A.S. BOLLE BRANDS (FRANCE).

RAPPELLE que l’ordonnance peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans les 15 jours de sa date (article 913-8 du code de procédure civile).

La greffière, Le magistrat chargé de la mise en état,


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