Contexte du mariageMadame [R] [K] et Monsieur [Y] [U] [O] se sont mariés le [Date mariage 4] 1991 à [Localité 16] (75) sans contrat de mariage. De cette union est né un enfant, [E] [U] [O], en 1996 à [Localité 10] (Hongrie), qui est désormais majeur et indépendant. Procédure de divorceMonsieur [U] [O] a assigné son épouse en divorce le 04 mai 2021 devant le juge aux affaires familiales du tribunal judiciaire de Paris. Le juge a constaté la séparation des époux et a pris plusieurs mesures provisoires, notamment l’attribution de la jouissance du domicile conjugal à l’épouse et la condamnation de Monsieur [U] [O] à verser une pension alimentaire de 1 000 euros par mois à Madame [K]. Décisions de la cour d’appelLe 02 février 2023, la cour d’appel de Paris a déclaré irrecevable la demande de Monsieur [U] [O] visant à obtenir une somme de 300 000 euros et a confirmé les mesures provisoires établies par le juge en septembre 2021. Demandes de Monsieur [U] [O]Dans ses écritures du 30 novembre 2023, Monsieur [U] [O] a formulé plusieurs demandes, incluant le divorce à ses torts, la fixation de la date des effets du divorce au 01er octobre 2020, et la condamnation de Madame [K] à verser 200 000 euros à titre d’avance sur ses droits dans la communauté. Demandes de Madame [K]Le 06 mars 2024, Madame [K] a demandé le divorce aux torts exclusifs de Monsieur [U] [O], ainsi que des dommages et intérêts pour préjudice moral. Elle a également sollicité une prestation compensatoire d’au moins 300 000 euros et la reprise de son nom de jeune fille. Clôture de la procédure et décision finaleLa clôture de la procédure a eu lieu le 21 mars 2024, avec une audience de plaidoiries fixée au 30 juin 2024. La décision a été mise en délibéré pour le 17 octobre 2024, prorogée au 24 octobre 2024. Jugement renduLe juge a prononcé le divorce aux torts exclusifs de Monsieur [U] [O] et a ordonné la mention du jugement dans les actes d’état civil. Les demandes de dommages et intérêts des deux époux ont été déclarées irrecevables, et Monsieur [U] [O] a été condamné à verser une prestation compensatoire de 40 000 euros à Madame [K]. Les parties ont été renvoyées à liquider amiablement leur régime matrimonial. |
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