Procédure

Affaire Unijuris : Demande de provision rejetée

Nos Conseils :

– Il est important de préciser clairement les pièces dont le rejet est demandé, ainsi que les motifs justifiant ce rejet, pour que la demande soit recevable et traitée de manière adéquate par la cour.
– Avant de demander une provision, il est essentiel de caractériser précisément les faits reprochés, d’établir leur imputabilité et de démontrer un lien de causalité avec le préjudice financier allégué, afin de renforcer la solidité de la demande.
– Pour toute demande de provision, il est crucial de prouver l’existence d’une contestation sérieuse concernant l’obligation en question, en démontrant que les moyens de défense opposés ne sont pas immédiatement vains et laissent subsister un doute sur la décision au fond.

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Construction d’un ensemble de logements : prescription des actions

Nos Conseils:

– Il est important de bien connaître les délais de prescription applicables à votre action en justice, en fonction des faits qui vous permettent d’exercer votre droit. Assurez-vous de respecter ces délais pour éviter que votre action ne soit déclarée prescrite.

– En cas de demande de mesure d’instruction présentée avant tout procès, sachez que la prescription peut être suspendue. Cependant, cette suspension ne joue qu’au profit du demandeur lorsque le juge accueille sa demande. Veillez à bien comprendre les effets de cette suspension sur le délai de prescription.

– En cas d’interruption de la prescription par une demande en justice, assurez-vous que cette interruption produit ses effets jusqu’à l’extinction de l’instance. Il est essentiel de suivre de près l’évolution de votre action en justice pour éviter toute prescription de vos demandes.

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Nullité de constitution d’intimée et obligation de garantie solidaire

Nos Conseils:

– Veillez à formuler clairement vos prétentions dans le dispositif de vos conclusions, en évitant les demandes de type « dire et juger » ou « constater », qui ne sont pas considérées comme des prétentions au sens du code de procédure civile.

– Ne profitez pas d’une note en délibéré pour présenter de nouveaux moyens, prétentions ou documents, conformément à la jurisprudence.

– Assurez-vous de respecter les règles de fond relatives aux actes de procédure, notamment en vérifiant les pouvoirs des parties à représenter une personne morale, pour éviter toute nullité de constitution.

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Irrecevabilité des conclusions tardives

Nos Conseils:

1. Sur la recevabilité des conclusions de Mme [C] [F] [K]:
– Vérifiez la loi applicable à votre affaire pour éviter toute irrecevabilité des conclusions.
– Respectez les délais de procédure pour conclure afin d’éviter que vos conclusions soient jugées irrecevables.

2. Sur la caducité des déclarations d’appel de Mme [B] [P] et la recevabilité des conclusions de Mme [B] [P] et de ses ayants droits:
– Assurez-vous de respecter les délais fixés par le code de procédure civile pour conclure et éviter la caducité de votre appel.
– Soyez vigilant quant aux délais pour conclure afin d’éviter que vos conclusions soient jugées irrecevables.

3. Sur les demandes accessoires:
– En cas de condamnation aux dépens, veillez à respecter les décisions de justice et à payer les sommes dues.
– En cas de condamnation à verser une somme sur le fondement de l’article 700 du code de procédure civile, assurez-vous de respecter cette obligation financière.

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Contester des saisies-attribution

Nos Conseils:

– Sur la jonction des instances: Il est recommandé d’ordonner la jonction des instances et de joindre les dossiers en cas de saisies-attribution pratiquées le même jour en application du même titre exécutoire.

– Sur la recevabilité des contestations: Il est essentiel de respecter les délais de contestation relatifs à la saisie-attribution pour garantir la recevabilité de la contestation. Assurez-vous de dénoncer la saisie dans les délais prescrits par la loi.

– Sur les délais de paiement: En cas de difficultés financières, il est possible de demander un report ou un échelonnement du paiement des sommes dues. Il est important de justifier de sa situation financière pour obtenir des délais de paiement adaptés à sa capacité de remboursement.

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Irrecevabilité des conclusions de l’intimé

Nos Conseils :

1. Respectez les délais et les formes imposés par le code de procédure civile pour le dépôt de conclusions, sous peine d’irrecevabilité. Assurez-vous de concentrer vos prétentions au sein de vos premières conclusions et de reprendre vos prétentions et moyens précédemment présentés dans vos dernières écritures.

2. Veillez à ce que la cession d’un fonds de commerce respecte les clauses prévues dans le bail pour qu’elle soit opposable au bailleur. Assurez-vous d’obtenir l’agrément tacite du bailleur en cas de cession irrégulière.

3. Soyez attentif à la rédaction de vos conclusions et veillez à ce qu’elles respectent les impératifs de l’article 954 du code de procédure civile. Précisez expressément les prétentions, les moyens de fait et de droit, et évitez les références indirectes à vos conclusions antérieures.

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Irrecevabilité des demandes

Nos Conseils:

– Il est important de respecter les délais et les procédures de convocation devant le juge commissaire, notamment en veillant à ce que les convocations soient envoyées à la bonne adresse. Tout manquement à ces règles peut entraîner des conséquences préjudiciables pour la partie concernée.

– Lorsqu’une décision judiciaire a été rendue et revêtue de l’autorité de la chose jugée, il est difficile de remettre en cause les termes de cette décision. Il est donc essentiel de bien comprendre les conséquences de l’autorité de la chose jugée avant d’engager des actions en justice.

– En cas de litige, il est recommandé de faire appel à un avocat spécialisé en droit des affaires pour bénéficier de conseils juridiques adaptés à la situation et éviter les erreurs procédurales qui pourraient compromettre les chances de succès d’une action en justice.

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Sursis à statuer : les conditions

Nos Conseils:

– Il est important de prendre en compte les dispositions de l’article 4 du code de procédure pénale, qui prévoit que l’action civile en réparation du dommage causé par une infraction peut être exercée devant une juridiction civile, même si une action publique est en cours. Il est donc possible de poursuivre une action civile en parallèle à une procédure pénale.

– En cas de similitude d’objet entre une procédure civile et une procédure pénale en cours, il est recommandé de demander un sursis à statuer afin d’éviter des décisions contradictoires ou des interférences entre les deux procédures. Le juge peut décider de surseoir à statuer pour le temps qu’il détermine.

– Il est essentiel de communiquer de manière transparente et complète sur les plaintes déposées et les procédures en cours, afin d’éviter tout malentendu ou confusion. Il est recommandé de fournir tous les éléments nécessaires à la compréhension de la situation, y compris les références et les objets des plaintes déposées.

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Caducité de la déclaration d’appel : Indemnité de 1.500 euros

L’article 902 du code de procédure civile dispose : « le greffier adresse aussitôt à chacun des intimés, par lettre simple, un exemplaire de la déclaration avec l’indication de l’obligation de constituer avocat.

En cas de retour au greffe de la lettre de notification ou lorsque l’intimé n’a pas constitué avocat dans un délai d’un mois à compter de l’envoi de la lettre de notification, le greffier en avise l’avocat de l’appelant afin que celui-ci procède par voie de signification de la déclaration d’appel.

A peine de caducité de la déclaration d’appel relevée d’office, la signification doit être effectuée dans le mois de l’avis adressé par le greffe ; cependant, si, entre-temps, l’intimé a constitué avocat avant la signification de la déclaration d’appel, il est procédé par voie de notification à son avocat.

A peine de nullité, l’acte de signification indique à l’intimé que, faute pour lui de constituer avocat dans un délai de quinze jours à compter de celle-ci, il s’expose à ce qu’un arrêt soit rendu contre lui sur les seuls éléments fournis par son adversaire et que, faute de conclure dans le délai mentionné à l’article 909, il s’expose à ce que ses écritures soient déclarées d’office irrecevables.»

Nos Conseils :

– Assurez-vous de respecter les délais de signification de la déclaration d’appel, conformément à l’article 902 du code de procédure civile, pour éviter la caducité de votre déclaration.

– Privilégiez la signification de la déclaration d’appel par voie de signification plutôt que par lettre recommandée, pour garantir sa validité.

– En cas de non-constitution de l’intimé dans le délai imparti, veillez à ce que les conséquences de cette absence de constitution lui soient clairement notifiées, conformément aux dispositions légales, pour éviter tout risque de nullité de la procédure.

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Caducité de la déclaration d’appel : Indemnité de 1.500 euros

L’article 902 du code de procédure civile dispose : « le greffier adresse aussitôt à chacun des intimés, par lettre simple, un exemplaire de la déclaration avec l’indication de l’obligation de constituer avocat.

En cas de retour au greffe de la lettre de notification ou lorsque l’intimé n’a pas constitué avocat dans un délai d’un mois à compter de l’envoi de la lettre de notification, le greffier en avise l’avocat de l’appelant afin que celui-ci procède par voie de signification de la déclaration d’appel.

A peine de caducité de la déclaration d’appel relevée d’office, la signification doit être effectuée dans le mois de l’avis adressé par le greffe ; cependant, si, entre-temps, l’intimé a constitué avocat avant la signification de la déclaration d’appel, il est procédé par voie de notification à son avocat.

A peine de nullité, l’acte de signification indique à l’intimé que, faute pour lui de constituer avocat dans un délai de quinze jours à compter de celle-ci, il s’expose à ce qu’un arrêt soit rendu contre lui sur les seuls éléments fournis par son adversaire et que, faute de conclure dans le délai mentionné à l’article 909, il s’expose à ce que ses écritures soient déclarées d’office irrecevables.»

Nos Conseils :

– Assurez-vous de respecter les délais de signification de la déclaration d’appel, conformément à l’article 902 du code de procédure civile, pour éviter la caducité de votre déclaration.

– Privilégiez la signification de la déclaration d’appel par voie de signification plutôt que par lettre recommandée, pour garantir sa validité.

– En cas de non-constitution de l’intimé dans le délai imparti, veillez à ce que les conséquences de cette absence de constitution lui soient clairement notifiées, conformément aux dispositions légales, pour éviter tout risque de nullité de la procédure.

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Les pièges de la déclaration d’appel

L’article 901 du code de procédure civile dispose que « la déclaration d’appel est faite par un acte comportant, le cas échéant, une annexe, contenant outre les mentions prescrites à l’article 54 et par le 5eme alinéa de l’article 57, à peine de nullité : 4° les chefs de jugement critiqués auxquels l’appel est limité, sauf si l’appel tend à l’annulation du jugement ou si l’objet du litige est indivisible ».

Seul l’acte d’appel opère la dévolution des chefs critiqués du jugement. Aussi lorsque la déclaration d’appel tend à la réformation du jugement sans mentionner les chefs du jugement qui sont critiqués, l’effet dévolutif n’opère pas.

La déclaration d’appel nulle, erronée ou incomplète peut être néanmoins régularisée par une nouvelle déclaration d’appel dans le délai pour conclure.

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Demander en appel une indemnité pour rupture vexatoire du licenciement

La demande de dommages-intérêts pour rupture vexatoire, qui est accessoire à la demande de dommages-intérêts pour rupture sans cause réelle et sérieuse, est recevable en appel même si soulevée pour la 1ère fois.

L’article 566 du code de procédure civile permet aux parties d’ajouter aux prétentions soumises au premier juge les demandes qui en sont l’accessoire, la conséquence ou le complément nécessaire.

Nos Conseils:

– Il est essentiel pour l’employeur de rapporter la preuve de la faute grave du salarié en cas de rupture anticipée du contrat de travail.

– Il est recommandé de fixer clairement les dates de retour des salariés après une période de congés, en conformité avec les dispositions contractuelles et les règles internationales applicables.

– Il est important de respecter la procédure disciplinaire et de ne pas engager de discussions informelles après l’engagement de la procédure de licenciement, afin de ne pas compromettre la validité de la faute grave invoquée.

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La recevabilité de la tierce opposition

Nos Conseils:

1. Il est important de respecter les règles de procédure et de concentration des prétentions lors de la présentation d’une tierce opposition. Assurez-vous que vos demandes sont clairement formulées et présentées de manière adéquate pour éviter toute irrecevabilité.

2. Lors de la formation d’une tierce opposition, veillez à invoquer des moyens propres et légitimes pour justifier votre recours. Il est essentiel de démontrer un intérêt légitime à agir et de respecter les conditions prévues par la loi pour former une tierce opposition.

3. En cas de modification des statuts d’une société dans le cadre d’une procédure collective, assurez-vous que les modifications proposées sont conformes à la loi et aux intérêts de l’entreprise. Il est essentiel de justifier la nécessité des modifications et de respecter les droits des associés minoritaires pour éviter toute contestation ultérieure.

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Caution ou prêt : l’incompétence territoriale de la juridiction

L’article 48 du code de procédure civile visé par les appelants dispose pour sa part que : ‘Toute clause qui, directement ou indirectement, déroge aux règles de compétence territoriale est réputée non écrite à moins qu’elle n’ait été convenue entre des personnes ayant toutes contracté en qualité de commerçant et qu’elle n’ait été spécifiée de façon très apparente dans l’engagement de la partie à qui elle est opposée.’

La Banque se prévaut de la clause attributive de compétence du contrat de prêt pour justifier la compétence territoriale de la présente cour.

Or, en l’espèce, les époux poursuivis sont recherchés personnellement en qualité de caution et non au titre du contrat de prêt. Or, aucune clause attributive de juridiction n’était prévue au contrat de caution.

Nos Conseils:

– Vérifiez la compétence territoriale du tribunal saisi dans votre affaire, en vous assurant que la juridiction est bien celle du lieu où demeure le défendeur, sauf disposition contraire.

– Assurez-vous que les clauses attributives de compétence insérées dans les contrats sont valables et opposables aux parties concernées, notamment en cas de litige portant sur un cautionnement.

– En cas d’incompétence territoriale soulevée, renseignez-vous sur les conséquences juridiques et les procédures à suivre pour le renvoi de l’affaire devant la juridiction compétente, conformément aux dispositions du code de procédure civile.

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Irrecevabilité des conclusions d’incident

Nos Conseils:

– Veillez à soulever les exceptions de procédure simultanément et avant toute défense au fond, tout en sachant que les fins de non-recevoir peuvent être proposées en tout état de cause.

– Respectez les délais impartis pour déposer vos conclusions, notamment en cas d’appel incident, sous peine d’irrecevabilité.

– Assurez-vous de respecter les règles de procédure applicables à votre situation, notamment en ce qui concerne les délais de dépôt des conclusions, pour éviter toute irrecevabilité de vos actes de procédure.

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Expertise limitée et désistement d’instance

Nos Conseils:

– Il est important de bien vérifier les motifs de l’arrêt rendu par la cour, afin de comprendre les raisons de la décision et de pouvoir éventuellement contester celle-ci.

– En cas d’intervention volontaire, il est recommandé de s’assurer que cette intervention est bien prise en compte et mentionnée dans les actes de la procédure.

– En cas de désistement d’instance ou d’action, il est essentiel de vérifier que celui-ci est correctement constaté et que les conséquences de ce désistement sont clairement énoncées dans la décision.

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Répétition de l’indu : rejet de la demande

Aux termes de l’article 1302 du code civil, « Tout paiement suppose une dette; ce qui a été reçu sans être dû est sujet à restitution. La restitution n’est pas admise à l’égard des obligations naturelles qui ont été volontairement acquittées. ».

L’article 1302-1 du même code dispose : « Celui qui reçoit par erreur ou sciemment ce qui ne lui est pas dû doit le restituer à celui de qui il l’a indûment reçu. ».

En application de l’article 1302-2 de ce code, « Celui qui par erreur ou sous la contrainte a acquitté la dette d’autrui peut agir en restitution contre le créancier. Néanmoins ce droit cesse dans le cas où le créancier, par suite du paiement, a détruit son titre ou abandonné les sûretés qui garantissaient sa créance ».

Nos Conseils:

– Il est important de vérifier les conditions de paiement et les engagements contractuels avant de procéder à des versements, afin d’éviter toute erreur ou litige ultérieur.
– En cas de paiement effectué par erreur, il est possible de demander la restitution des sommes versées en se basant sur les articles 1302 et suivants du code civil.
– Il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit civil pour obtenir des conseils juridiques adaptés à votre situation et défendre vos intérêts en cas de litige.

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Tierce opposition recevable

Selon l’article 583 du code de procédure civile, tout jugement est susceptible de tierce opposition si la loi n’en dispose autrement.

Selon l’article L661-2 du code de commerce, les décisions mentionnées aux 1° à 5° du I de l’article L. 661-1, à l’exception du 4°, sont susceptibles de tierce opposition. Le jugement statuant sur la tierce opposition est susceptible d’appel et de pourvoi en cassation de la part du tiers opposant.

Il résulte de l’article L661-1 1°, 2°, 3° et 5°, que sont susceptibles d’appel ou de pourvoi en cassation, les décisions statuant sur l’ouverture des procédures de sauvegarde ou de redressement judiciaire, les décisions statuant sur l’ouverture de la liquidation judiciaire, les décisions statuant sur l’extension d’une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire ou sur la réunion de patrimoines et les décisions statuant sur le prononcé de la liquidation judiciaire au cours d’une période d’observation.

Pour autant, aucune disposition spéciale du code de commerce n’exclut que la décision prise par le tribunal en application des dispositions de l’article L626-3 du code de commerce ne puisse faire l’objet d’un recours.

Dès lors, les voies de recours de droit commun sont ouvertes et la tierce opposition est possible.

Nos Conseils:

– Vérifiez si la tierce opposition est recevable en fonction des dispositions légales applicables, notamment en cas de décision rendue en application de l’article L. 626-3 du code de commerce.
– Assurez-vous que le délai pour former une tierce opposition n’a pas été dépassé, en tenant compte des formalités de publication et de notification prévues par la loi.
– Déterminez si vous avez un intérêt légitime à agir en justice, en vous assurant que vos droits et obligations sont affectés par la décision attaquée.

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Mainlevée d’une saisie-attribution

Il résulte de l’article R. 211-11 du code des procédures civiles d’exécution qu’à peine d’irrecevabilité, les contestations relatives à la saisie sont formées dans le délai d’un mois à compter de la dénonciation de la saisie au débiteur. Sous la même sanction, elles sont dénoncées le même jour, ou, au plus tard, le premier jour ouvrable suivant, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, à l’huissier de justice qui a procédé à la saisie.

L’auteur de la contestation en informe le tiers saisi par lettre simple et en remet une copie, à peine de caducité de l’assignation, au greffe du juge de l’exécution au plus tard le jour de l’audience.

En application de l’article 125 du code de procédure civile, les causes d’irrecevabilité de la saisie-attribution doivent être relevées d’office par le juge de l’exécution, qui est tenu de vérifier la régularité de sa saisine.

Nos Conseils:

– Respectez le délai d’un mois à compter de la dénonciation de la saisie pour former une contestation, et veillez à la dénoncer à l’huissier de justice et au tiers saisi dans les délais prévus par la loi.

– Assurez-vous que la demande de mainlevée de la saisie-attribution est justifiée et ne constitue pas un abus, en vous appuyant sur les dispositions légales et en présentant des arguments solides.

– Si vous souhaitez obtenir un délai de paiement, veillez à fournir des justificatifs de votre situation financière et à démontrer la nécessité d’un report d’exigibilité de la dette, en respectant les conditions fixées par la loi.

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