Condamnations pour crimes impliquant des mineurs – Questions / Réponses juridiques

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Condamnations pour crimes impliquant des mineurs – Questions / Réponses juridiques

L’affaire concerne des accusations graves portées contre un accusé et un complice, en lien avec des actes criminels impliquant des mineurs. Le 19 novembre 2020, la chambre de l’instruction de la cour d’appel a ordonné la mise en accusation de l’accusé pour des chefs d’accusation incluant des viols sur mineure de 15 ans et diffusion de représentation pornographique de mineur aggravée. Le 4 mai 2022, la cour d’assises a déclaré les deux accusés coupables. L’accusé principal a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle, tandis que le complice a reçu une peine de cinq ans d’emprisonnement.. Consulter la source documentaire.

Quelles sont les charges retenues contre les accusés ?

Les charges retenues contre les accusés, à savoir un dirigeant d’entreprise et un complice, sont les suivantes : viols sur mineure de 15 ans, association de malfaiteurs, diffusion de représentation pornographique de mineur aggravée, et détention de représentation pornographique de mineur.

Ces infractions sont régies par plusieurs articles du Code pénal.

L’article 222-24 du Code pénal stipule que :

« Le viol est un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. »

De plus, l’article 227-22 du même code précise que :

« Le fait de diffuser ou de détenir une représentation pornographique d’un mineur est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. »

Ces articles montrent la gravité des accusations portées contre les accusés, qui ont été jugés par la cour d’assises.

Quelles ont été les peines prononcées par la cour d’assises ?

La cour d’assises a prononcé des peines sévères à l’encontre des accusés.

Le dirigeant d’entreprise a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle, assortis de six ans de suivi socio-judiciaire, d’une interdiction définitive d’exercer toute activité en contact avec les mineurs, ainsi que d’une confiscation de biens.

L’article 131-36 du Code pénal précise que :

« Le suivi socio-judiciaire est une mesure de contrôle et d’assistance qui peut être ordonnée à l’issue d’une peine d’emprisonnement. »

Quant au complice, il a été condamné à cinq ans d’emprisonnement, quatre ans de suivi socio-judiciaire, et également à une confiscation.

Ces peines reflètent la gravité des infractions commises et visent à protéger la société, en particulier les mineurs.

Quels sont les recours possibles après la décision de la cour d’assises ?

Après la décision de la cour d’assises, les accusés ont la possibilité de former un appel.

L’article 497 du Code de procédure pénale stipule que :

« Les décisions des cours d’assises peuvent faire l’objet d’un appel dans les conditions prévues par la loi. »

Dans ce cas précis, les accusés, ainsi que le ministère public et les parties civiles, ont formé appel de la décision.

L’article 567-1-1 du même code précise que :

« Les pourvois en cassation ne peuvent être admis que si les griefs sont de nature à permettre l’admission des pourvois. »

Cela signifie que les arguments avancés par les accusés doivent être suffisamment solides pour justifier un réexamen de l’affaire par la Cour de cassation.


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