Conseil d’Etat, 18 novembre 2020
Conseil d’Etat, 18 novembre 2020
Type de juridiction : Conseil d’Etat Juridiction : Conseil d’Etat Thématique : Recours contre le déploiement de la 5G rejeté

Résumé

L’association Priartem et l’association Agir pour l’environnement ont vu leur recours contre le déploiement de la 5G rejeté par le Conseil d’Etat. Elles demandaient la suspension des décisions de l’ARCEP concernant l’attribution de fréquences dans la bande 3,4 – 3,8 GHz. Les associations invoquaient une urgence liée à l’absence d’intérêt supérieur justifiant ce déploiement, ainsi que des préoccupations sur les coûts et les impacts potentiels sur la santé. Cependant, le juge a estimé que les motifs avancés ne constituaient pas une urgence suffisante pour justifier l’examen de leur demande de suspension.

L’association Priartem et l’association Agir pour l’environnement n’ont pas obtenu du juge des référés du Conseil d’Etat, la suspension des décisions de l’ARCEP portant attribution des blocs de 50 MHz dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 – 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public (5G).

L’urgence dont se prévalent les deux associations résulterait selon elles de l’absence d’intérêt supérieur justifiant du déploiement de ces réseaux de cinquième génération, du caractère coûteux du déploiement, et de l’absence d’étude permettant d’établir la proportionnalité entre de potentielles atteintes à la santé et l’intérêt du déploiement autorisé.

La généralité des motifs ainsi allégués, à supposer même qu’il reflète l’atteinte grave et immédiate à un intérêt que les associations défendent, n’apparaît pas constitutive d’une urgence pouvant justifier l’examen du sérieux des moyens allégués en vue de la suspension demandée.

 

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