Le client d’un prestataire de location de site internet a la possibilité de résilier son contrat en cas de non-information concernant la cession de celui-ci à un établissement financier. Cette situation se produit lorsque l’information sur la cession est explicitement prévue dans le contrat. Par exemple, si un client a signé un contrat stipulant qu’il sera informé de toute cession, il peut revendiquer la résiliation si cette clause n’est pas respectée. Le contrat de licence d’exploitation de siteDans le cadre d’un contrat de licence d’exploitation de site, comme celui conclu entre la Sarl Yadacom et la Sarl Eka, plusieurs prestations sont généralement incluses. Ces prestations peuvent comprendre la création d’un site Internet, l’hébergement, la maintenance, le référencement, et la gestion de nom de domaine. Dans cet exemple, la Sarl Eka a convenu de payer une mensualité de 120 € TTC pour une durée de 48 mois, ce qui est une pratique courante dans ce type de contrat. La cession de contrat prévue contractuellementLe contrat de licence d’exploitation de site peut comporter une clause de cession. Dans le cas de la Sarl Yadacom, l’article 16 du contrat permet à la société de soumettre une demande de location financière à des partenaires de son choix, y compris la Sas Locam. Cette clause précise que le client accepte la cession, mais qu’il doit être informé de celle-ci par tout moyen, notamment par le libellé de la facture unique de loyers. Défaut d’information du clientIl est essentiel que le client soit informé de la cession. Dans l’affaire mentionnée, la Sas Locam n’a pas pu prouver qu’elle avait envoyé la facture unique de loyers à la Sarl Eka, ce qui constitue un manquement à l’obligation d’information. Si un client conteste avoir reçu cette facture, cela peut lui permettre de revendiquer la résiliation du contrat. Par exemple, un client qui n’a pas été informé de la cession peut faire valoir qu’il n’a pas donné son consentement éclairé à cette cession. Preuve de la cession de contrat défaillanteLa charge de la preuve de la cession incombe à la société qui se prévaut de cette cession. Dans le cas de la Sas Locam, elle devait prouver que la cession avait bien eu lieu et qu’elle avait informé la Sarl Eka. Si cette preuve n’est pas apportée, la demande de la Sas Locam peut être déclarée irrecevable. Par exemple, si une société prétend avoir acquis un contrat, elle doit fournir des documents prouvant cette acquisition pour que sa demande soit recevable. Questions et réponses sur la cession de contratQ: Quelles sont les conséquences si un client n’est pas informé de la cession de son contrat? Q: Que doit faire une société pour prouver qu’elle a acquis un contrat? Q: Que se passe-t-il si la cession n’est pas prouvée? Q: Comment un client peut-il se défendre contre une demande de paiement d’un cessionnaire? Q: Quels sont les éléments à vérifier dans un contrat de cession? |
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