Exposé du LitigeLe litige en question trouve son origine dans un bail d’habitation établi le 30 juin 1975 entre M. [T] et les consorts [B], devenus propriétaires des lieux par voie successorale. La location était régie par la loi du 10 septembre 1948. En février 2019, les consorts [B] ont fait établir un constat par huissier concernant les conditions d’occupation des lieux, puis ont assigné Mme [H] [T]-[S], épouse du locataire décédé, pour résiliation du bail, expulsion et paiement d’une indemnité d’occupation. M. [M] [K], occupant des lieux, a intervenu dans la procédure, contestant la demande des consorts [B]. Procédure JudiciaireSuite à la suppression du tribunal d’instance de Paris, les consorts [B] ont cité Mme [H] [T]-[S] et M. [M] [K] devant le juge des contentieux de la protection du tribunal judiciaire de Paris. M. [K] a soutenu qu’il n’était pas sous-locataire, mais compagnon de Mme [H] [T]-[S], et a demandé la constatation de l’absence de congé, ainsi que la déclaration d’irrecevabilité des demandes des consorts [B]. En cours de délibéré, il a été révélé que Mme [H] [T]-[S] avait quitté les lieux plusieurs mois avant le décès de son mari et contestait la présence de M. [K]. Jugement du Tribunal JudiciaireLe jugement du 16 décembre 2020 a déclaré recevables les demandes des consorts [B], constaté que M. [K] était occupant sans droit ni titre, et a ordonné son expulsion. Le tribunal a également condamné M. [K] à payer des arriérés d’indemnités d’occupation et a rappelé les procédures d’expulsion. Ce jugement a été contesté par M. [K] qui a interjeté appel, demandant la réformation de la décision. Prétentions des Parties en AppelM. [K] a demandé à la cour de déclarer irrecevables les demandes des consorts [B] et de reconnaître son droit au maintien dans les lieux. Il a également soutenu qu’il bénéficiait d’un bail verbal. Les consorts [B] ont formé un appel incident, demandant la confirmation du jugement de première instance. La cour a examiné la recevabilité des demandes et les arguments des parties. Motifs de la DécisionLa cour a d’abord reçu l’intervention volontaire de M. [R] [B], établissant sa qualité de propriétaire. Concernant l’irrecevabilité de l’appel incident, la cour a constaté que les demandes des consorts [B] étaient recevables, car elles visaient l’expulsion de M. [K] en tant qu’occupant sans droit ni titre. La cour a également examiné le droit au maintien dans les lieux de Mme [H] [T]-[S], concluant qu’elle n’avait jamais exercé ce droit. Sur le Bail Verbal et l’OccupationM. [K] a soutenu qu’il avait un bail verbal, mais la cour a retenu qu’il n’avait pas prouvé son statut de locataire. L’occupation de M. [K] était considérée comme illégale, et il n’a pas fourni de preuves suffisantes pour établir un bail verbal. La cour a confirmé que M. [K] était occupant sans droit ni titre et a ordonné son expulsion. Demande de Délais d’ExpulsionM. [K] a demandé des délais pour quitter les lieux, mais la cour a rejeté cette demande, notant qu’il n’avait pas justifié de ses démarches pour un relogement. La cour a également confirmé la condamnation de M. [K] au paiement d’une indemnité d’occupation. Actualisation de la DetteLes consorts [B] ont présenté un décompte actualisé des sommes dues par M. [K], qui a été accepté par la cour. M. [K] a été condamné à payer une somme totale de 3.401,46 euros, répartie entre les consorts [B] et M. [R] [B]. Conclusion de la CourLa cour a confirmé le jugement de première instance, sauf en ce qui concerne l’indemnité d’occupation, et a statué sur les frais de justice. M. [K] a été condamné à payer des frais irrépétibles aux consorts [B] et aux dépens d’appel. |
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