Faits constants, procédure et prétentions en matière d’expulsionDans le cadre de la gestion des aires d’accueil des gens du voyage, la communauté d’agglomération du pays ajaccien a engagé une procédure d’expulsion à l’encontre de plusieurs occupants. Cet article se penche sur les faits constants, la procédure suivie et les prétentions des parties impliquées. Les faits constantsLa communauté d’agglomération du pays ajaccien a signé un bail avec la S.A.R.L. Primo le 19 juillet 2017 pour la location d’une parcelle de terrain de 6 600 m², destinée à l’accueil des gens du voyage. Ce bail, d’une durée de trois ans, a pris fin le 1er septembre 2020. Par la suite, plusieurs conventions d’occupation ont été conclues avec des occupants pour des terrains familiaux, moyennant des loyers mensuels variant entre 75 et 150 euros. Les conventions d’occupation, prenant effet le 15 janvier 2018, stipulaient une durée d’un an avec possibilité de reconduction par lettre recommandée. Cependant, les occupants ont rencontré des difficultés pour payer leurs loyers, ce qui a conduit la communauté d’agglomération à leur adresser des mises en demeure. La procédure d’expulsionSuite à des impayés, la communauté d’agglomération a engagé une procédure d’expulsion devant le tribunal judiciaire d’Ajaccio. Les occupants ont été cités en justice, et le tribunal a ordonné leur expulsion par décision du 20 mai 2021. Les occupants ont interjeté appel de cette décision, arguant que la communauté d’agglomération ne pouvait pas demander leur expulsion alors qu’elle-même ne disposait plus d’un bail valide sur le terrain. Les prétentions des partiesLes occupants soutiennent que la communauté d’agglomération a l’obligation légale de leur fournir un terrain d’accueil, conformément à la loi sur l’accueil et l’habitat des gens du voyage. Ils affirment que leur expulsion serait contraire à cette législation, d’autant plus qu’ils n’ont pas été relogés. En revanche, la communauté d’agglomération fait valoir que les conventions d’occupation ont pris fin le 15 janvier 2019 en l’absence de reconduction expresse. Elle soutient que les occupants sont devenus sans droit ni titre depuis cette date et que sa demande d’expulsion repose sur des manquements contractuels. Questions fréquentes sur les procédures d’expulsionQ: Quelles sont les obligations de la communauté d’agglomération envers les gens du voyage? Q: Que se passe-t-il si un occupant ne paie pas son loyer? Q: Quels sont les recours possibles pour les occupants en cas d’expulsion? Q: Comment se déroule une procédure d’expulsion? Q: Quelles sont les conséquences d’une expulsion pour les occupants? Cet article vise à éclairer les enjeux juridiques liés à la gestion des aires d’accueil des gens du voyage et les procédures d’expulsion qui peuvent en découler. |
S’abonner
Connexion
0 Commentaires
Le plus ancien