Contexte de l’affaireLe procureur de la République près le tribunal judiciaire de Meaux a interjeté appel d’une ordonnance rendue le 25 octobre 2024, qui avait rejeté les moyens d’irrecevabilité soulevés par M. [E] [S], un ressortissant tunisien. Cette ordonnance avait également ordonné la mise en liberté de l’intéressé, tout en lui rappelant qu’il devait se conformer à une mesure d’éloignement. Ordonnance initiale et appelL’ordonnance du tribunal a été notifiée au procureur à 14h23 le même jour. L’appel a été interjeté par le procureur à 15h52, accompagné d’une demande d’effet suspensif. Les notifications du recours suspensif ont été faites à M. [E] [S], à son avocat Me Ruben Garcia, et au préfet de la Seine-Saint-Denis dans l’après-midi. Analyse des garanties de représentationLa cour a examiné les garanties de représentation de l’intimé, considérant que celles-ci étaient déterminantes pour décider de l’effet suspensif de l’appel. Bien que M. [E] [S] ait un domicile, celui-ci est partagé avec sa concubine, qui a porté des accusations de violence à son encontre. De plus, il a déjà fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en 2019, ce qui soulève des doutes quant à sa volonté de se conformer à une éventuelle remise en liberté. Décision de la courEn raison des circonstances entourant l’affaire et du manque de garanties suffisantes quant à la présence de M. [E] [S] devant le juge d’appel, la cour a décidé de suspendre les effets de l’ordonnance initiale. L’appel du procureur a été déclaré suspensif, et il a été ordonné le maintien de M. [E] [S] à la disposition de la justice jusqu’à l’audience prévue le 28 octobre 2024 à 10h30. Conclusion de l’ordonnanceLa décision rendue par la cour ne peut faire l’objet d’aucun recours. Une expédition de l’ordonnance a été remise immédiatement au procureur général. |
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