Contexte JuridiqueLes articles L 740-1 et suivants du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) régissent la procédure de rétention administrative des étrangers en France. Décisions AdministrativesLe 25 septembre 2024, le préfet des Hautes Alpes a pris un arrêté d’obligation de quitter le territoire national, notifié à 11h21, suivi d’une décision de placement en rétention notifiée à 11h23 le même jour. Ordonnance du JugeLe 25 octobre 2024, le Juge des libertés et de la détention de Nice a ordonné le maintien de Monsieur [G] [S] dans des locaux ne relevant pas de l’administration pénitentiaire. Appel de Monsieur [G] [S]Monsieur [G] [S] a interjeté appel le 26 octobre 2024 à 9h56, se présentant en audience pour expliquer sa situation personnelle, mentionnant son travail en Italie et sa famille au Maroc. Arguments de la DéfenseL’avocat de Monsieur [G] [S] a soulevé des défauts de diligences consulaires et a déclaré la requête préfectorale irrecevable, demandant l’infirmation de l’ordonnance et la remise en liberté ou une assignation à résidence. Absence du Représentant PréfectoralLe représentant de la préfecture était absent lors de l’audience, ce qui a été noté dans le cadre des débats. Recevabilité de l’AppelLa recevabilité de l’appel n’a pas été contestée, et aucune irrégularité n’a été relevée dans le dossier. Diligences AdministrativesMonsieur [G] [S] a été placé en rétention le 25 septembre 2024, et l’administration a demandé un laissez-passer consulaire le 27 septembre 2024, suivi d’une demande de routing le 24 octobre 2024. Reconnaissance par les Autorités MarocainesLe dossier indique que Monsieur [G] [S] a été reconnu par les autorités marocaines le 23 octobre 2024, contredisant ses affirmations sur un manque de diligences. Inapplicabilité de Certaines DispositionsLes dispositions de l’article L.754-4 du CESEDA, invoquées par Monsieur [G] [S], ne sont plus applicables depuis le 15 juillet 2024, rendant ses arguments inopérants. Conditions de la RequêteLa requête doit être motivée et accompagnée de pièces justificatives, ce qui n’a pas été respecté par Monsieur [G] [S] concernant sa demande d’asile. Prolongation de la RétentionL’article L.742-4 du CESEDA permet la prolongation de la rétention dans des cas spécifiques, mais le dossier montre que l’administration a agi en temps utile pour exécuter la mesure d’éloignement. Assignation à RésidenceMonsieur [G] [S] ne justifie pas d’un passeport valide, ce qui empêche l’ordonnance d’une assignation à résidence. Confirmation de l’OrdonnanceL’ordonnance du juge du tribunal judiciaire de Nice, prorogeant la rétention administrative de Monsieur [G] [S], a été confirmée. Voie de RecoursLes parties ont été informées de leur droit de se pourvoir en cassation contre cette ordonnance dans un délai de deux mois à compter de la notification. |
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