Contexte du mariageMonsieur [R] [H], né le 25 février 1963 à [Localité 7] (SÉNÉGAL), a épousé Madame [K] [C], de nationalité française, le 18 juillet 1994 à [Localité 6] (SÉNÉGAL). De cette union sont nés cinq enfants, dont le premier, [K] [H], est né le 6 juin 1995 à [Localité 7] (SÉNÉGAL), suivi par [U] [H] en 2001, [N] [H] en 2005, [X] [H] en 2006 à [Localité 5] (GIRONDE), et enfin [E] [H] en 2011, également à [Localité 5] (GIRONDE). Refus de nationalité françaiseLe 22 juillet 2022, le Ministère de l’Intérieur a notifié à Monsieur [R] [H] son refus d’enregistrer sa déclaration de nationalité française, invoquant l’absence de communauté de vie affective et matérielle avec son épouse. Procédure judiciaireLe 15 mars 2023, Monsieur [R] [H] a assigné le Procureur de la République près le tribunal judiciaire de BORDEAUX, demandant à être déclaré français. Dans ses conclusions du 4 octobre 2023, il a sollicité l’enregistrement de sa déclaration de nationalité et une indemnisation de 2500 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile. Arguments du Ministère PublicDans ses conclusions du 5 avril 2024, le Ministère Public a contesté la fiabilité de l’état civil de Monsieur [R] [H], soulignant l’absence de jugement supplétif pour son acte de naissance et le manque de preuve de la communauté de vie avec son épouse. Clôture de l’instruction et décision du tribunalL’instruction a été clôturée le 13 juin 2024. Le tribunal a ensuite statué publiquement, constatant la délivrance du récépissé prévu par l’article 1040 du Code de procédure civile, rejetant les demandes de Monsieur [R] [H] et le condamnant aux dépens. La décision a été signée par Madame Marianne JAMET et Madame Bettina MOREL. |
S’abonner
Connexion
0 Commentaires
Le plus ancien