Constitution de la convention d’occupationPar acte sous seing privé en date du 11 août 2020, modifié par avenant du 17 octobre 2022, l’association AURORE a consenti à Monsieur [N] [O] une convention d’occupation à titre onéreux du logement situé [Adresse 2] pour une durée de trois mois renouvelable dans la limite de 18 mois. Assignation en justicePar acte de commissaire de justice du 16 janvier 2024, l’association AURORE a assigné Monsieur [N] [O] devant le juge des contentieux de la protection du tribunal judiciaire de Paris. L’association a demandé de constater que le bail était résilié depuis le 7 juillet 2023, de prononcer judiciairement la résiliation du bail pour défaut de paiement de la redevance, d’ordonner l’expulsion de Monsieur [N] [O], et de le condamner à verser une indemnité mensuelle d’occupation de 900 € jusqu’à son départ effectif, ainsi qu’un arriéré de 2088,14 € avec intérêts à compter du 4 octobre 2023, en plus de 1000 € au titre des frais irrépétibles et des dépens. Audience et délibérationÀ l’audience du 6 septembre 2024, l’association AURORE, représentée par son conseil, a sollicité le bénéfice de son acte introductif d’instance. Monsieur [N] [O], comparant en personne, a demandé son maintien dans les lieux. L’affaire a été mise en délibéré au 25 octobre 2024 par mise à disposition au greffe. Décision du jugeLe juge des contentieux de la protection, statuant publiquement, a rejeté la demande de constat de la résiliation du bail et de prononcé de la résiliation judiciaire du bail, ainsi que toutes les autres demandes, y compris celle au titre des frais irrépétibles. Monsieur [N] [O] a été condamné aux dépens. Le jugement a été déclaré exécutoire de plein droit à titre provisoire. |
S’abonner
Connexion
0 Commentaires
Le plus ancien