Contexte JuridiqueLes faits se déroulent dans le cadre des articles L 740-1 et suivants du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA). Obligation de Quitter le TerritoireLe 10 août 2024, la Préfecture du Vaucluse a pris un arrêté d’obligation de quitter le territoire national, notifié à Monsieur [K] [Y] le même jour à 16H30. Placement en RétentionLe même jour, la Préfecture a également décidé du placement en rétention de Monsieur [K] [Y], avec notification à 16H30. Ordonnance du Juge des LibertésLe 24 octobre 2024, le Juge des libertés et de la détention de Nice a rendu une ordonnance décidant du maintien de Monsieur [K] [Y] dans des locaux ne relevant pas de l’administration pénitentiaire, notifiée à 14H37. Appel de la DécisionMonsieur [K] [Y] a interjeté appel de cette ordonnance le 25 octobre 2024 à 09H39. Déclarations de Monsieur [K] [Y]Lors de son audition, Monsieur [K] [Y] a exprimé son désir de régulariser sa situation en France, mentionnant un vol pour le Maroc le 9 octobre, mais indiquant qu’il n’avait pas compris les instructions des policiers concernant son embarquement. Arguments de la DéfenseL’avocat de Monsieur [K] [Y] a plaidé pour l’infirmation de l’ordonnance, soulignant l’absence d’interprète lors de l’interrogation, l’absence de réservation de vol définitive, et l’absence de comportement menaçant à l’ordre public durant la période de rétention. Décision de la Cour d’AppelLa Cour d’appel d’Aix-en-Provence a infirmé l’ordonnance du Juge des libertés et de la détention de Nice, ordonnant la remise en liberté de Monsieur [K] [Y]. Obligation de Quitter le Territoire RappeléeLa Cour a rappelé à Monsieur [K] [Y] qu’il est soumis à l’arrêté préfectoral d’obligation de quitter le territoire national pris le 10 août 2024. Voie de RecoursLes parties ont été informées de leur droit de se pourvoir en cassation contre cette ordonnance dans un délai de deux mois à compter de la notification. |
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