I.-Un membre du collège de contrôle est convoqué à l’audience. Il y assiste sans voix
délibérative. Il peut présenter des observations au soutien des griefs notifiés et proposer une
sanction.
Le collège des sanctions peut entendre tout rapporteur ou agent de la commission de
contrôle.
Aucune sanction ne peut être prononcée sans que le représentant légal de l’organisme en
cause ait été entendu ou, à défaut, dûment appelé.
II.-Le collège des sanctions statue par décision motivée.
Sur la base du rapport d’enquête transmis par le collège de contrôle et après une procédure
contradictoire, il peut prononcer une ou plusieurs sanctions à l’encontre de l’organisme de
gestion qui ne respecte pas les dispositions du présent titre.
III.-Les sanctions applicables à l’encontre de l’organisme en cause sont :
1° L’avertissement ;
2° L’injonction assortie éventuellement d’une astreinte d’adopter, dans un délai déterminé,
une ou plusieurs décisions permettant à l’organisme de se conformer à des dispositions
législatives ou réglementaires ;
3° Le retrait d’agrément, lorsque l’organisme est agréé par le ministre chargé de la culture en
application des dispositions du présent code ;
4° Une sanction pécuniaire, dont le montant, qui ne peut être supérieur à 3 % du chiffre
d’affaires ou des recettes hors taxes de l’organisme, dans la limite de 300 000 €, est fixé en
fonction de la gravité des manquements commis et en relation avec les avantages ou les
profits éventuellement tirés de ces manquements ; ce maximum est porté à 5 %, dans la
limite de 500 000 €, en cas de nouvelle violation de la même obligation dans les cinq années
suivant celle où la première violation de l’obligation a été sanctionnée ;
5° La publication de la sanction, précisant l’identité de l’organisme en cause et la nature du
manquement, dans un journal de diffusion nationale.
La liquidation de l’astreinte est prononcée, d’office, à titre provisoire ou définitif, par le
collège des sanctions. Son montant total ne peut excéder le plafond fixé au d pour les
sanctions pécuniaires. Les sommes sont versées au budget de la commission
Les astreintes et sanctions pécuniaires sont recouvrées comme les créances de l’Etat
étrangères à l’impôt et au domaine.
Section 4 : Voies de recours
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