Application d’une assurance spécifique
Pour les missions comportant a priori de réels dangers pour un journaliste (zones d’émeutes, de guerres civiles, de guerres ou d’opérations militaires, régions où sévissent des épidémies ou éprouvées par des cataclysmes naturels, reportages sous-marins, spéléologiques ou haute montagne, voyages vers les contrées peu explorées, essais d’engins ou de prototypes à l’exclusion de tous autres risques, des assurances complémentaires couvrant ces risques exceptionnels sont conclues suivant accord préalable entre la direction de l’entreprise et le journaliste intéressé.
Ces assurances doivent prévoir, en cas de décès du journaliste professionnel en mission, les frais de retour du corps au lieu de résidence habituel ou ceux du transport à une distance équivalente.
Quelle indemnisation ?
L’assurance souscrite pour le journaliste ne peut être inférieure, pour le décès ou l’invalidité permanente à 100 %, à une garantie de 10 fois le salaire annuel de l’intéressé sans pouvoir dépasser, sauf accord particulier, une somme égale à 10 fois le salaire minimum annuel du rédacteur en chef, fixé par le barème de la forme de presse à laquelle il appartient.
Viennent en déduction des capitaux assurés la garantie décès fixée par la caisse de retraite des cadres de la presse ainsi que les garanties fixées éventuellement par les compagnies de transport. Les assurances souscrites doivent couvrir non seulement le décès ou l’invalidité permanente à 100 % mais également l’invalidité permanente partielle du journaliste.