A propos d’un article de presse intitulé « Richard Anthony. Sa famille à nouveau frappée », le directeur du magazine ayant publié l’article n’a pas bénéficié de l’exception de bonne foi. Si aucune animosité personnelle n’était à l’origine de la publication litigieuse, la légitimité du but poursuivi n’était pas établie.
En effet, la relation d’un fait divers consistant en une « bagarre survenue à la sortie d’une boite de nuit » concernant le fils de Richard Anthony n’a nullement trait à un sujet d’intérêt général et porte sur un fait relativement banal.
De surcroît, l’auteur de l’article n’a pas procédé à une enquête sérieuse sur les faits évoqués. En effet, si l’article en cause reproduit l’essentiel d’un procès verbal d’audition des services de police, il n’était justifié d’aucune démarche de l’auteur de l‘article pour obtenir sa position sur les faits cités.
Mots clés : Diffamation
Thème : Diffamation
A propos de cette jurisprudence : juridiction : Tribunal de Grande instance de Paris | Date : 8 juin 2011 | Pays : France