Le joueur de football professionnel comme tout salarié et sauf abus, jouit, dans le Club (l’entreprise) et en dehors de celui-ci, de sa liberté d’expression, à laquelle seules des restrictions justifiées par la nature de la tâche à accomplir et proportionnée au but recherche peuvent être apportées.
Le joueur (Juan Luis Montero) qui déclare dans la presse que l’entraîneur manque de cohérence et de diplomatie et salit les joueurs pour laver sa responsabilité, n’abuse pas de sa liberté d’expression, de surcroît lorsque ces propos s’inscrivent dans une polémique médiatique avec l’entraîneur.
De même le dépôt d’une plainte contre l’entraîneur (pour « discrimination, diffamation et atteinte à l’image), qui constitue l’exercice d’un droit, ne peut être constitutif d’une faute justifiant la rupture du contrat de travail du joueur.
Mots clés : Liberté d’expression du sportif
Thème : Liberté d’expression du sportif
A propos de cette jurisprudence : juridiction : Cour de cassation, ch. soc. | Date : 28 avril 2011 | Pays : France