A la suite d’un article publié dans MARIANNE, titré « Il était une fois Le gigolo et la milliardaire… », François-Marie Banier a poursuivi avec succès l’hebdomadaire en diffamation.
S’il est exact que bénéficier des faveurs d’une personne plus âgée que soi n’est pas en soi contraire à l’honneur et à la considération, le contexte comme les termes utilisés suggèrent inévitablement au lecteur que le comportement prêté à M. Banier pourrait consister en un abus de faiblesse, et donc caractériser un fait que le droit pénal comme la morale commune réprouvent. Le délit de diffamation aurait pu être couvert par la bonne foi des journalistes mais les juges ont considéré que l’abus de confiance attribué à François-Marie BANIER n’a fait l’objet d’aucune enquête sérieuse.
Mots clés : diffamation
Thème : Diffamation
A propos de cette jurisprudence : juridiction : Tribunal de Grande Instance de Paris | Date : 12 mai 2010 | Pays : France