Opération consistant à dupliquer et à conserver de manière sécurisée des systèmes informatiques et/ou des données contenues dans un système informatique (ex. données métier, paramétrage et réglage du système…) afin d’assurer leur disponibilité et leur réutilisabilité même en cas d’incident ou d’erreur de manipulation portant atteinte à leur intégrité. Le terme anglais backup est aussi largement usité dans le milieu informatique pour désigner une sauvegarde. La sauvegarde asynchrone est distincte des techniques de réplication ou de clusterisation, celles-ci permettent de réaliser des copies en temps réel des plateformes de production, et assurent une reprise d’activité en cas de dysfonctionnement de la plateforme nominale, d’incident dans le datacenter où elle est hébergée ou d’indisponibilité du réseau qui permet de l’atteindre. Les techniques de réplication traitent en priorité la problématique de l’indisponibilité de la plateforme nominale, alors que la sauvegarde répond dans ce contexte particulier à la problématique de perte d’intégrité. La sauvegarde participe également à la restauration d’une plateforme opérationnelle en cas de panne de la plateforme nominale s’il n’y a aucun système redondant disponible. La sauvegarde se distingue de la synchronisation de données réalisée à des fins de fonctionnement en mode déconnecté. Dans ce cas, la synchronisation est utilisée pour permettre le fonctionnement d’un système quand il est déconnecté du réseau. On peut citer par exemple la synchronisation des PC nomades, mais aussi des dispositifs tels qu’une station d’anesthésie. En termes de finalité, la notion de sauvegarde doit être différenciée de la notion fonctionnelle d’archivage qui n’entre pas dans le périmètre de ce guide pratique.
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